• Adèle, Lana Del Rey, Lou Doillon.

    Personne n'a échappé à l'énorme succès de l'album "21" d'Adèle il y a 4 ans.

    On se souvient tout particulièrement des morceaux "Rolling in the Deep" et "Someone like You".

     

    Le 20 novembre prochain sortira le 3ème album de la chanteuse britannique, et comme les précédents il aura pour titre l'age de la jeune femme, "25".

    En attendant, voici le morceau qui vient de sortir en single pour nous faire patienter.

    Le clip est l'oeuvre du réalisateur canadien Xavier Dolan (Mommy).

     

    Souvenez-vous des somptueux "Born to Die" et "Ultraviolence", les albums précédents de Lana Del Rey .

    Le  18 septembre sortait son dernier album, "Honeymoon". Une voix toujours aussi envoutante, ce son original qui nous laisse penser qu'on est hors du temps, mais aussi un sentiment de lassitude parfois, tout cela pour mieux nous surprendre  le morceau suivant.  Une évidence, Lana Del Rey est une artiste essentielle des années 2010.

    On termine avec une artiste française, mais qui chante en anglais, il s'agit de Lou Doillon. Il faut dire que sa mère est britannique, même si on a fini par l'oublier .

    Son deuxième album, Lay Low, est sorti en ce mois d'octobre. 

    Elle ressemble beaucoup à  Patti Smith dans le clip. Pas totalement involontaire je pense.

     


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  • Maureen O'Hara rejoint Ford et Wayne.

    L'une des dernières grandes Stars d'Hollywood digne de ce nom nous a quitté ce samedi à l'age de 95 ans.

    Elle était aussi célèbre pour sa chevelure rousse, tout comme Rita Hayworth . Un journaliste dira même qu'elle était "plus éblouissante qu'un coucher de soleil".

    L'actrice préférée de John Ford, avec qui elle a tourné 5 films, est née  dans la banlieue de Dublin le 17 août 1920 .

    Sa mère était une comédienne et chanteuse irlandaise qui l'initie très jeune à la danse et à la musique. Précoce et talentueuse, Maureen intègre à 14 ans à peine le prestigieux Abbey Theater où elle apprend les bases du théâtre classique et de l'opéra .

    Mais c'est avec Alfred Hitchcock, et grâce à Charles Laughton qui a remarqué son talent et ses yeux lors d'essais, que la jeune actrice de 19 ans obtient son premier grand rôle dans  "La Taverne de la Jamaique" (1939) .

    La même année, et toujours avec Charles Laughton, elle sera Esmeralda dans "Quasimodo" de William Dieterle, l'une des meilleurs adaptations au cinéma de "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo .

    Mais c'est à partir de l'année 1941 que sa carrière va prendre une autre dimension avec 

     John Ford dans le magnifique "Qu'elle était verte ma vallée".

    Maureen O'Hara rejoint Ford et Wayne.

     

    Par la suite, le célèbre réalisateur utilisera encore le talent de l'actrice à 3 reprises dans «Rio Grande» en 1950, puis «L'homme tranquille» en 1952, "Ce n'est qu'un au revoir" en 1955,  et enfin «L'aigle vole au soleil» en 1957.

     

    Dans les années 40, on la retrouve dans des films de pirates comme  "Le Cygne noir" (1942), d'Henry King" ou "Pavillon noir" deFrank Borzage, (1945).

    En 1947  c'est "Sinbad le marin" ou encore "Miracle sur la 34e Rue", ce très joli conte sur l'existence du Père Noël .

    Dans les années 50, ce sont surtout les films tournés sous les ordres de Ford qui retiennent l'attention. 

    En 1943, elle tourna même sous les ordres d'un des plus grands réalisateurs français alors expatrié aux USA, Jean Renoir. Souvent décrié, ce film de commande sur la Résistance , "Vivre Libre", n'est pas si mauvais .

     

     

     


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  • Adieu Leny on t'aimait bien.

    Leny Escudero, qui est né le le 5 novembre 1932 à Espinal en Espagne,  était de ces artistes qui ne font aucune concession .

    Son père(d’origine gitane) et sa mère,  des républicains espagnols, quittent leur pays ravagé par la guerre civile en 1939 . Le petit Leny va grandir dans des conditions difficiles dans le quartier de Belleville à Paris. 

    Après son certificat d'études, il exerce divers métiers(terrassier,carreleur) et connaît également le chômage. 

    En 1957  il décide de se lancer dans la chanson et propose ses talents aux cabarets de la rive gauche parisienne  qui le refusent jusqu’à ce que Jacques Canetti, grand découvreur de talents lui ouvre les portes des Trois Baudets . 

    C'est en 1962 que l'auteur compositeur obtient enfin le succès avec  "Pour une amourette"  ou encore « Ballade à Sylvie ».

    A contre-courant des yéyés de l'époque, il fuit plus ou moins ce monde des paillettes en parcourant le monde.Entre deux voyages, il enregistre des chansons plus engagés qu'à ses débuts « Tant pis pour Verdun », « Je t’attends à Charonne », et des chansons plus positives « La Vérité ».

    En 1971, il sera récompensé par l'Académie-Charles-Cros. En 1973, il crée sa propre maison de production, les disques À Malypense, qui seront longtemps distribués par Barclay. Il sort "Vivre pour des idées', chanson sur la guerre d'Espagne.

    Dans la seconde partie des années 70, il écrit "Fils d'assassin", une charge contre la justice de classe. En 1978 sort l'album très engagé "La grande farce". Des morceaux comme "Lettre au Père Noël", "Le suspect", et, surtout, "La grande farce", chanson d'une rare violence dans laquelle Jésus s'en prend à Dieu, à qui il reproche de l'avoir abandonné..

    Il continuera ainsi de poursuivre son chemin  en remplissant les salles chaque fois qu'il décidera de remonter sur scène.

    Dans l’album Leny Escudero Chante la Liberté (1997), il interprète les grandes partitions du répertoire insurrectionnel, signées Louis Aragon (« L’Affiche rouge »), Joseph Kessel et Maurice Druon (« Le Chant des Partisans »), Boris Vian (« Le Déserteur ») ou Jean-Baptiste Clément (« Le Temps des cerises »).

     

    Au cinéma, on se souvient également de son rôle dans le film d'Yves Boisset, "La Femme flic" avec Miou Miou.  

    Leny Escudero vivait à Giverny, près de Vernon, en Normandie. Il est père de trois enfants. L’un de ses garçons l’a accompagné sur scène durant toute sa carrière. Lors des dernières années, ce sont ses petits-enfants qui se trouvaient à ses cotés.


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  • "L'odeur de la Mandarine" de Gilles Legrand. Un parfum bien agréable.

    L'histoire:

    Eté 1918. La guerre gronde encore au loin, mais pour Charles et Angèle, elle est déjà finie. Lui, officier de cavalerie y a perdu une jambe. Elle, infirmière à domicile, vient de perdre au front l'amour de sa vie.

    Ils vont très vite nouer une belle complicité . Mais les choses vont se compliquer lorsque   Charles tombe amoureux d'Angèle. Il tient à l'épouser, et après avoir refusé, elle accepte un mariage de raison. C'est à partir de ce moment que tout se complique…

    Comme de nombreux français à cette époque, Charles et Angèle doivent réapprendre à vivre après avoir subi les horreurs de la guerre. 

    La première partie du film est remarquable. L'histoire, des dialogues d'une rare qualité, on est vraiment surpris par ce film qui donne parfois le sentiment d'être  l'adaptation d'un grand roman.

    "L'odeur de la Mandarine" de Gilles Legrand. Un parfum bien agréable.

    Les deux comédiens principaux sont exceptionnels, que ce soit le trop peu utilisé Olivier Gourmet, ou la pétillante Georgia Scalliet de la Comédie Française, que l'on devrait revoir très vite au cinéma.

    On retrouve aussi avec plaisir les vétérans Romain Bouteille et Michel Robin dans de petits rôles . (La scène de mariage est hilarante).

    Pour en savoir plus....

    http://cineday.orange.fr/actu-cine/revue-de-presse-l-odeur-de-la-mandarine-regale-la-critique-CNT000000ehpG8.html

    http://www.franceinfo.fr/emission/cinema-week-end/2015-2016/l-odeur-de-la-mandarine-la-quete-du-plaisir-sur-fond-de-guerre-03-10-2015-05-30

    Ma note: 15,5/20


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  • "Je suis à vous tout de suite" de Baya Kasmi . Je suis parti tout de suite.

    Jeudi soir j'avais décidé d'aller vois ce film en me disant que je serais peut-être agréablement surpris comme cela arrive quelquefois.

    Surpris je le fus, mais pas dans le sens ou je l'espérais, c'est le moins que je puisse dire.

    L'histoire.

    On s'en moque. Ce film est d'une nullité sans nom. 20 minutes, voilà combien de temps j'ai pu supporter cette soi-disante comédie qui ferait passer les films des Charlots ainsi que ceux de Max Pecas pour des monuments de l'humour à la française.

    Pour oublier très vite ces 20 minutes absolument indigestes, je suis allé prendre un verre histoire de très vite oublier le plus mauvais film que j'ai vu au cinéma depuis bien longtemps.

    Même de bons acteurs comme Anémone ou Agnès Jaoui (on se demande ce qu'ils sont devenus faire dans cette galère) se sentent obligés d'en faire des tonnes, et parfois de sombrer dans la caricature, pour essayer de croire en leur personnage.

    Et dire qu'il existe de bonnes critiques de ce navet. 

    Parcequ'on devrait ne pas gaspiller l'argent qui pourrait servir à des réalisateurs qui ont des projets réellement ambitieux, ma note sera de 0/20 (Et comme ça ne vaut pas beaucoup plus).

    Bientôt une critique d'un film aux qualités indéniables.


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