• "Elle" de Paul Verhoeven. Un chef-d'oeuvre.

    L'histoire:

    Michèle fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d'une grande entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d'une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlable, Michèle se met à le traquer en retour. Un jeu étrange s'installe alors entre eux. Un jeu qui, à tout instant, peut dégénérer.

    Ce film, qui est l'adaptation du roman de Philippe Djian "Oh...", se situe  quelque part entre Alfred Hitchcock et un Chabrol des plus inspiré. D'ailleurs on retrouve ici son actrice fétiche à son sommet . 

    Et puis il y a cette humour noir, cette ironie, voir ce cynisme, qui lui aussi fait penser à ces deux grands réalisateurs.

    Dans ce cinéma où la morale n'a aucune place, on est subjugué et envoûté par une Isabelle Huppert qui réussi le tour de force de vous prendre dans ses griffes alors que vous êtes cloué sur votre siège . 

    Huppert est magistrale de perversité, avec ce détachement à vous faire froid dans le dos sans qu'à aucun moment Verhoeven ne juge son personnage (et nous non plus).

    "Elle" c'est aussi 2 heures 10 d'un suspense rare grâce à une réalisation très réussie qui nous balade entre le film français classique et le thriller à l'américaine .

    Voici cette excellente critique des Inrocks.

    http://www.lesinrocks.com/2016/05/21/cinema/huppert-se-dechaine-chez-verhoeven-11830008/


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  •  Cantona trouve Deshamps très (trop) français.

    Cantona a toujours eu une grande gueule, il a souvent dépassé les limites, que ce soit par  le geste ou par la parole. Et sa dernière sortie sur Didier Deschamps n'échappe pas à la règle.

    "Benzema est un grand joueur, Ben Arfa est un grand joueur. Mais Deschamps, il a un nom très français. Peut-être qu'il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne dans sa famille n'est mélangé avec quelqu'un, vous savez. Comme les Mormons en Amérique".

    On peut penser tout ce qu'on veut de la sélection de Didier Deschamps, être d'accord ou pas avec ses choix, mais l'accuser de racisme est profondément malhonnête.

    Pour Benzema, il a fait tout ce qui lui a été possible pour l'emmener à l'Euro, mais il a bien compris que sa présence était un risque pour son groupe et que le public aurait pu mal réagir. En ce qui concerne Ben Arfa, bien sur il y a les pour et les contres.

    Mais on peut répondre à Cantona que sans sa grave blessure, le lyonnais Fekir aurait été parmi les 23, c'est une évidence.

    Et puis la remarque d'Eric Cantona est terriblement racisme, puisqu'il reproche à la famille de Deschamps de ne pas s'être mélangée, en gros d'être trop "française".

    En résumé, Cantona accuse Deschamps de racisme pour mieux faire passer son racisme anti-français.

    Imaginons quelqu'un qui viendrait dire d'une famille française qu'elle est trop métissée . Je vous laisse imaginer la suite.

    On sent la haine d'une certaine France dans la réaction de l'ancien joueur de Manchester United, une France trop blanche et trop provinciale à son gout . Cela donne la nausée.

    Mais n'y-a-t-il pas autre chose derrière cette sortie abjecte? 

    Ne doit-on pas y voir la rancœur et la vengeance d'un joueur qui n'a pas été sélectionné en 1998, et qui par conséquent n'a pas été Champion du Monde d'une équipe dont le capitaine était Didier Deschamps.

    S'il s'agit de cela, l'attitude de Cantona est encore plus dégueulasse.  Désolé mais je ne vois pas d'autre mot.

    Et lorsqu'on voit son comportement aujourd'hui , on comprend mieux pourquoi Aimé Jacquet ne voulait pas d'un tel joueur en 1998, lui qui veillait avant tout à vivre avec un groupe sain pendant 2 mois, à se mettre à l'abri de types qui chercherait à mettre la pagaille. 

    Et puis il y a aussi surement la jalousie du palmarès. En effet, alors que Didier Deschamps a collectionné tout au long de sa carrière  les titres internationaux en sélection et en club, Cantona a du se contenter de quelques championnats de France et d'Angleterre. De quoi alimenter l'aigreur et la jalousie il est vrai .


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  • Clémentine Autain est-elle une "islamo-gauchiste"? A vous de juger.

    Ce week-end , Manuel Valls  a dénoncé «l'islamo-gauchisme, «ces capitulations, ces ambiguïtés avec Les Indigènes de la République, les discussions avec Mme Clémentine Autain et Tariq Ramadan, ambiguïtés entretenues qui forment le terreau de la violence et de la radicalisation».

    «Ces propos sont mensongers. Je n'ai jamais rencontré personnellement Tariq Ramadan, ni partagé de tribune avec lui. Ces accusations ineptes visent à dire que moi-même, et à travers moi ma famille politique, seraient le terreau du terrorisme», a répondu Clémentine Autain.

    Mme Autain joue sur les mots, puisqu'elle est la porte-parole du mouvement Ensemble, qui appelait à se rendre à un meeting de Tariq Ramadan en décembre dernier.

     Elle ne discute pas avec , mais lui fait sa publicité !!!

    Gonflée la Dame non?

    Et puis tiens, voici une petite vidéo sympathique qui vous éclairera sur la malhonnêteté intellectuelle du personnage.

    Lorsqu'on lui dit qu'on dénonce l'inégalité entre les hommes et les femmes dans la religion islamiste, Mme Autain prend ses grands airs pour dénoncer l'absence des femmes dans les conseils d'administration du Cac 40 .

    La comparaison prouve à quel point Clémentine Autain est de mauvaise foi. On ne peut que rire face à un tel parallèle. 

    Et puis chez les bourgeois, et puis chez mon voisin, et puis ....

    Je vous ordonne de regardez ailleurs, mais surtout pas ce qui se passe dans la religion que je défends plus que tout, nous dit en permanence Clémentine Autain. Et pour cela elle n'hésite pas à nous offrir des arguments grotesques.

    Pour Mme Autain, les problèmes n'existent pas,et s'ils existent, c'est à cause de ceux qui les dénoncent.

    Et comme elle nous le disait dans cette vidéo d'il y a 3 ans, "je ne crois pas qu'il y a une menace terroriste en France".

    Il serait peut-être temps que Mme Autain décide de passer un peu moins de temps dans les médias  afin de se poser quelques questions sur le rôle de l'Islam dans la société française.

    Avec de telles personnalités, le Front de Gauche peut être sur qu'il ne regagnera jamais le cœur de l'électorat populaire qui cherche bien sur plus de justice sociale, mais aussi plus de sécurité. 

    Et lorsque cet électorat voit des élus de la République minimiser en permanence les problèmes d'intégration qui existent sur notre sol, il ne peut que se mettre en colère avec des conséquences qui risquent d'être dramatiques.


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  • Une Palme d'or d'honneur pour le plus mauvais acteur du cinéma français.

    Lors de la cérémonie de clôture de la 69e édition du Festival de Cannes qui aura lieu le 22 mai, l'acteur Jean-Pierre Léaud se verra décernée une Palme d'or d'honneur pour l’ensemble de son oeuvre.

    Mais qui a bien pu avoir une telle idée?

    Lorsque nous évoquions ce sujet l'autre jour avec quelques collègues, nous étions tous unanimes pour dire que l'interprète fétiche de François Truffaut était probablement le plus mauvais acteur du cinéma français.

    Finalement, le Festival de Cannes et celui qui doit une grande partie de sa carrière au personnage d'Antoine Doinel, nous auront permis de passer un moment de franche rigolade. 

    Le voici avec la regrettée Claude Jade dans "Domicile Conjugal".


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  • Lorsque Nabilla dit "La Vérité" au tribunal.

     

    Après une journée de procès à Nanterre pour avoir poignardé à deux reprises son compagnon Thomas Vergara en 2014, Nabilla, 24 ans, a écopé de 24 mois de prison dont 6 mois ferme.

    Voici un florilège des déclarations de Nabilla lors de ce procès :

    Nabilla : "d'habitude, je prends des objets lors des disputes, là il y avait un couteau".

    Questionnée sur l'arme, Nabilla répond: "le pistolet ?" "Non, le couteau", répond l'avocat, qui lui apprend que c'est une arme.

    Le procureur : "Qui faisait bouillir la marmite ?" Nabilla : "vous voulez dire qui faisait à manger ?" "Euh, non"

    Nabilla : "J'ai voulu lui faire peur. (Thomas) vient vers moi, on se dispute, et malencontreusement, le couteau entre dans son corps".

    Face à l'assesseur du président, qui parle de la phrase qui l'a fait connaître, Nabilla lance: "vous voulez que je vous la refasse ?"

    Concernant le soir des faits, Nabilla évoque une "période de crise qui durait depuis quelques heures".

    Et ma préférée.

    Le président : "quand vous montez à sa chambre, vous aviez déjà le couteau ?" Nabilla : "Bah non, j'avais même pas mes vêtements".

    "La Vérité" au tribunal n'est pas toujours bonne à dire..

    Même si avec Clouzot c'est autre chose.


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