• Ils n'avaient rien fait de mal, ils étaient juste au début d'un week-end comme les autres en ce doux vendredi soir de novembre.

     Les uns étaient au concert, les autres prenaient un verre entre amis, d'autres assistaient à un match de football. 

    Que faisaient-ils de mal?

    Qui va pouvoir leur reprocher d'aimer vivre tout simplement? 

    Il suffit déjà d'aller sur certains sites pour comprendre. On y trouve que des propos anti-occident avec pas le moindre mot de compassion pour les victimes.

    On connait les éternels mauvais esprits, ceux qui aiment tant trouver des alibis aux monstres et rejeter la culpabilité sur les victimes. 

    On se souvient tous de ce qui a été dit après le massacre de Charlie-Hebdo, qu'en résumé ils l'avaient bien cherché en usant du droit au blasphème.

    On aimerait savoir ce qu'ils vont bien pouvoir reprocher à ces vies qui sont tombées ce vendredi 13 novembre?

    Je pense tout particulièrement à une partie de cette jeunesse de banlieue qui n'était en rien ému par le massacre de janvier dernier, mais qui aurait pu voir un grand nombre des leurs massacrés au Stade de France si les terroristes avaient pu mener à bien leur opération .

    Et puis il y a cette partie de l’extrême gauche qui met en avant la laïcité dès qu'il s'agit de du catholicisme,mais qui est étrangement très(trop) tolérante dès qu'il s'agit de l'Islam. On refuse  de voir les dérives de cette religion en rejetant exclusivement la faute sur l'Occident. Un constat un peu trop manichéen pour être objectif.

    Bien évidemment les politiques vont tous venir jouer leur partition. Mais on a le sentiment de connaitre déjà la petite musique de chacun avant même qu'ils ne soient montés sur scène. 

    On sait également que des "intellectuels" vont venir penser pour nous, interpréter notre comportement afin de victimiser les salauds. On connait la chanson.

    Face à tout cela c'est au peuple français  de marcher la tête haute, de continuer d'aller au spectacle, de prendre un verre entre amis, d'écouter de la musique, de faire du sport,de se rassembler, de rire, de prouver que contrairement à ses bourreaux il aime la vie.

    Continuer à vivre,  c'est la meilleure façon de montrer aux enragés que nous sommes plus forts qu'eux, eux qui n'ont comme seul but que de se détruire tant leur vie est insignifiante. 

    Continuer à vivre, c'est aussi et surtout être avec ceux qui sont tombés vendredi soir. 


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  • Léa Salamé, ou la médiocrité au service de la pensée unique.

    Depuis plus d'un an que Léa Salamé est la chroniqueuse d'On n'est pas couché, l'émission de Laurent Ruquier, je suis très souvent interloqué par le manque de clarté dans son propos, par le peu d'arguments qu'elle est capable de proposer pour défendre ses idées. 

    Et si vous ne me croyez pas , visionnez cette vidéo et vous comprendrez rapidement que je n'exagère guère.

    On comprend très vite ici que Léa Salamé a choisi son camp, celui des médias qui soutiennent le modèle actuel.

    Quand Gaccio dit qu'on entend sur toutes les radios françaises de la part des éditorialistes "qu'il n'y a pas d'alternatives au modèle actuel", Mme Salamé s'empresse de citer des invités ou des politiques .

    Mauvaise foi ou problème d'audition?

    D'ailleurs c'est Laurent Ruquier en personne qui se sent obligé de contredire sa chroniqueuse .

    "Les éditorialistes on te dit", "Tes amis quoi", "Ceux qui pensent comme toi, ceux qui disent nous informer et qui en en réalité nous disent ce que nous devons penser, parcequ'ils ne sont que les collaborateurs de nos bons politiques et du grand patronat  pour que rien ne change ".

     

    Et puis vient l'épisode Tsipras .

    En voilà un qui aurait du démissionner si l'on en croit MMe Salamé. Aucune remarque de sa part sur la dictature de l'Union Européenne bien sur.

    Mais lorsque nos politiques passent leur temps à faire le contraire de ce qu'ils promettent, et sans subir autant de pression que Tsipras, notre grande journaliste ne demande aucun départ.

    Et quand Gaccio rappelle la citation peu démocratique du triste sir Schaeuble, "Une élection ne peut changer les choses", la pseudo-journaliste n'est pas loin de prendre la défense de l'homme de fer en disant qu'elle n'est pas d'accord. Et puis très vite, comme une enragée elle repart sur le vilain Tsipras.

    Pas mal non plus le petit couplet sur le fait que Gaccio n'est peut-être pas le mieux placé pour parler de ces sujets, lui qui gagne si bien sa vie à Canal+.

    Est-elle capable de poser une telle question aux politiques bien installés qui promettent monts et merveilles aux plus miséreux ?

    On a déjà tout compris de cette journaliste qui s'est déjà fait une place au soleil dans un système qu'elle ne souhaite surtout pas voir remis en cause. 

    Celle qui est présentée comme une journaliste impertinente n'est juste qu'une journaliste de plus au service de la pensée unique, qui est là pour défendre coûte que coûte l'Europe et l'économie de marché .

    L'impertinence version Salamé, c'est élevé la voix et agiter ses petits bras. Pour le fond on ira voir ailleurs. Car à part dire qu'elle n'est pas d'accord avec ceux qui proposent autre chose, leur dire qu'ils sont démagogiques ou populistes, le bla bla habituel quoi, elle ne possède pas le début d'un argument pour débattre avec eux.

    Parcequ'il reste encore dans ce pays des gens qui ne sont pas aussi soumis que Léa Salamé, et qui de plus sont bien plus éclairés.

    http://www.chevenement.fr/Lettre-a-mes-amis-de-Marianne_a1770.html 


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  • "Nous trois ou rien"  de Kheiron. Une première heure exceptionnelle.

    L'histoire.

    Le père de Kheiron a passé  plus de 7 ans en prison pour avoir été un opposant au régime du Shah d’Iran .

    Alors que l’ayatollah  Khomeini est arrivé au pouvoir la situation ne s’améliore guère pour Hibat qui vient d'épouser Fereshteh . Il doit fuir son petit village de l’Iran pour partir en France .

    Tout d'abord, beaucoup de légèreté et d'humanité dans ce film .

    La première heure, jusqu'à son arrivée à Paris, est d'une force inouïe par son humour, son émotion, sa grâce, et aussi une excellente réalisation.

    A mon avis le réalisateur aurait du se concentrer uniquement sur la seule partie iranienne tant elle est forte. Il aurait pu creuser un peu plus la situation politique et  les personnages.

    Cette première partie est réussie à tous les niveaux. Décors, costumes, réalisation, et je ne parle pas des acteurs qui sont tous exceptionnels .

    La splendide et courageuse Leila Bekhti campe une épouse remarquable.

    Gérard Darmon et Zabou Breitman sont impayables dans leur rôle de beaux parents.

    Les acteurs qui incarnent les camarades de lutes de Kheiron sont eux aussi parfaits.

    Et puis il y a quelques scènes dans cette première partie qui sont d'une beauté exceptionnelle, qui nous font comprendre que le moyen-orient pourrait être une région magnifique pour peu qu'on cesse d'y mettre la religion en première ligne.

    Ne pas oublier la bande son qui vous file le frisson.

    "Nous trois ou rien"  de Kheiron. Une première heure exceptionnelle.

    Après une première partie aussi réussie,il est vraiment dommage de voir le film tomber par instants dans les travers habituels d'un certain cinéma français qui aime tant montrer la banlieue sous un jour positif qui ne correspond guère à la réalité du terrain.

    Mais bon, malgré ce petit écart, le film garde jusqu'au bout un message positif et une bonne dose d'humour. Et puis la première partie est si forte.


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  • Comment réussir à produire un ensemble de qualité en ayant pour base des éléments  très médiocres?

    On se dit que c'est impossible, et bien c'est ce qu'a réussi le chanteur Ryan Adams avec l'album "1989".

    A l'origine on a Taylor Swift, une artiste totalement inconnue pour moi. Et puis je découvre que Ryan Adams, auteur-compositeur dont je suis la carrière depuis que je l'ai découvert avec son second album solo en 2001, "Gold", a repris en entier l'album de la belle inconnue en question.

    Alors je découvre l'originale, et je comprends pourquoi je ne connais pas, malgré son énorme succès.

    Voici ce que cela donne après le travail du chanteur américain.

    Un autre extrait de cet album fort réussi.

    Pour en savoir un peu plus.

    http://www.elle.fr/Loisirs/Musique/News/Ryan-Adams-reprend-l-integralite-de-1989-de-Taylor-Swift-2988465

    Petite précision pour les amateurs .

    Ryan Adams est le compagnon de Natalie Prass, que je vous avais présenté il y a quelques mois.


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  •  

    Stephan Eicher à l'Olympia.

    Stephan Eicher etait de passage à l'Olympia ce mardi. Le chanteur suisse nous a proposé pendant près de deux heures un spectacle original et enthousiasmant .

    " Stephan Eicher Und Die Automaten" est le titre de ce spectacle. On y découvre un véritable homme orchestre qui nous entraine dans un monde d’automates.

    Bien sur Eicher s'accompagne au piano (instrument nouveau pour lui) ou à la guitare, mais tous les autres instruments un peu magiques sont commandés par les pieds de l'artiste sur des boîtiers au sol .

    Pour en savoir un peu plus...

    C'est donc avec cette nouveauté que nous avions rendez-vous le 3 novembre dernier à partir de 20 heures à l'Olympia . 

    Enfin 20 heures, il est arrivé sur scène vers 20 heures 30. La précision suisse n'est plus ce qu'elle était.

    La faute surement à son ami Antoine de Caunes, lui qui est à l'origine de sa rencontre avec l'écrivain Philippe Djan, qui allait devenir son parolier .

    En effet 2 minutes après l'arrivée de l'ancien présentateur du Grand Journal, le chanteur Helvète entrait en scène.

    Il débute doucement, seul à la guitare, les automates encore bien discrets.

    Et puis il se lance, met les machines en route, fait de l'humour, un élément très présent dans son show . On a droit à une version superbe de "Two People In a Room", ce morceau qui figurait sur l'album "I Tell This Night",  avec lequel j'ai découvert Stephan Eicher en 1985.

    Plus de 30 ans de carrière revisitée. Il nous dit que depuis peu il s'est mis au piano, comme ici dans ce morceau qui clos le spectacle.

    Bien sur, on ne pouvait y échapper. 

    Pour le rappel, on a droit à ce moment de grâce, et toujours avec une dose d'humour.

    Combien de temps, oui combien de temps encore à prendre du plaisir avec de tels artistes ?

     


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