• Lucinda Williams, " The Ghosts Of Highway 20" . Bouleversant.

    Lucinda Williams, " The Ghosts Of Highway 20"

    Il y a moins de 18 mois, Lucinda Williams sortait son premier double album, « Down Where the Spirit Meets the Bone »,dont je parlai ici. Et bien la dame récidive aujourd'hui avec " The Ghosts Of Highway 20" , un disque qui est l'un de ses meilleurs d'après les critiques.

    Elle nous emmène ici sur l'autoroute qui trace la frontière nord de son état natal, la Louisiane. On y croise des personnages qui voyagent, ou vivent, le long de cette route. Ce paysage lui permet d'évoquer des thèmes comme l'amour, la fuite, la perte d'un être cher, etc. 

    Personnellement, c'est en 1998,  avec le superbe « Car Wheels on a Gravel Road », album qui obtiendra le Grammy Award du meilleur album folk contemporain en 1999, que j'ai découvert Lucinda Williams.

    "Drunken Angel" (extrait de "Car Wheels on a Gravel Road").

    Depuis cet album qui lui a enfin apporté la reconnaissance du public et de la critique, elle enchaîne les albums de grande qualité .

    " The Ghosts Of Highway 20" ne fait pas exception à la règle, un disque qui est  aussi dédié à son père, le célèbre poète Miller Williams, qui est décédé récemment.

    Sur les 14 pistes de ce nouveau double, on retrouve une adaptation d'un passage du livre "House Of Earth" de Woody Guthrie.

    Elle reprend également " Factory", une chanson de l'album "Darkness on the Edge of Town" (1978) , de Bruce Springsteen.

    Figure sur ce disque deux excellents guitaristes, à savoir Bill Frisell, qui est considéré, avec John Scofield et Pat Metheny, comme l'un des plus célèbres et des plus admirés guitaristes de jazz de ces dernières années. Il figurait déjà sur son album West (2007). L'autre très bon guitariste présent ici est Greg Leisz, connu pour avoir travailler avec les plus grands (Springsteen, Fogerty, Clapton, Joe Cocker, Robert Plant....).Le talent et la complicité de ce formidable duo apporte à l'ensemble de ce disque un plus qui fait que sur certains morceaux on frise la perfection.

    Et puis il y a la voix graveleuse et mélancolique de Lucinda, si particulière, qui est un véritable voyage à elle seule .

     

     

    Et puis il y a cette pure merveille de 13 minutes qui termine ce double album.

     

    http://www.telerama.fr/musiques/the-ghosts-of-highway-20,138338.php


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