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L'histoire:
Paris, de nos jours. David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda.
Lorsque je suis allé voir ce film, je ne savais pas comment allait mourir la maman d'Amanda. Et je dois dire que de ne pas le savoir avant apporte encore plus de force au film. On est encore plus bouleversé lorsque le drame se produit.
Ceci dit, il faut louer le travail du réalisateur à tous les niveaux. La mise en images, une grande retenue, beaucoup de délicatesse, énormément de douceur aussi , y compris et même surtout quand le récit plonge en pleine tragédie.
Et puis il y a Paris, filmé comme jamais, un Paris qui nous est montré sans voitures, un Paris qui a des airs de campagne. Très joli.
Cette ambiance, surprenante face à un tel drame, donne à ce film une couleur vraiment très particulière.
Quant aux acteurs, ils sont tous remarquables.
La petite Isaure Multrier, qui joue Amanda, est d'un naturel à coupe le souffle.
Stacy Martin est juste sublime dans le très beau personnage de Léna.
Quant à l’oncle désemparé par le deuil et par les responsabilités , c’est Vincent Lacoste, merveilleux dans son premier rôle dramatique.
Ophélia Kolb qui joue le rôle de la maman d'Amanda est elle aussi très émouvante. On est également ravi de revoir Marianne Basler .
Bref, Amanda est l'un des plus beaux films français de l'année.
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Pas de réelle ligne de conduite dans cette séquence musicale.
On débute avec un morceau que j'avais presque oublié, qui date de 1979.
Patty Smith s'est fortement inspirée de son précédent tube composé avec Bruce Springsteen, " Because the Night".
Voici Frédérick.
Pas la chanson la plus connue de Christophe.
Une nouveauté.
Voici Tom Petty and The Heartbreakers reprenant un morceau de Bob Dylan,
"License to Kill", qui figure sur l'album "Infidels" (1982).
Cette reprise a été effectuée en 1993 lors du concert qui célébrait le
30ème anniversaire de la carrière de Bob Dylan.
Bonnie Raitt & Norah Jones. La classe.
"Il était une Fois" dans un morceau que je ne connaissais pas.
Stevie Nicks & Chris Isaak - Red River Valley
Kelly Willis et "Wrapped", extrait de l'excellent album " What I Deserve" (1999).
Bonnie Raitt avec Melissa Etheridge.
"The Sidewinders" et cette reprise de Neil Diamond.
Tracy Chapman & Eric Clapton - Give Me One Reason (1999)
Sheryl Crow & Eric Clapton - "Tulsa Time" (Live, 2007)
On termine avec Phill Collins, Knopfler et Eric Clapton. Grandiose!!!
La preuve que Clapton est l'un des meilleurs guitariste de l'histoire du rock.
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L'histoire:
Séoul, 1993. Un ancien officier est engagé par les services secrets sud-coréens sous le nom de code "Black Venus". Chargé de collecter des informations sur le programme nucléaire en Corée du Nord, il infiltre un groupe de dignitaires de Pyongyang et réussi progressivement à gagner la confiance du Parti.
Voici le meilleur film étranger que j'ai vu depuis quelques semaines, et ce n'est pas parce-qu’il est coréen, un pays qui m'est devenu très cher depuis un peu moins de 2 ans.
Ce thriller d'espionnage , basé sur des faits réels, nous fait découvrir que les deux nations ennemies entretiennent en réalité des relations pour le moins ambiguës, que selon les intérêts financiers ou politiques, des liens secrets peuvent être tissés.
Le scénario fait penser à l'univers de John Le Carré ainsi qu'aux films d'espionnage des années 1970. Ce n'est donc pas un hasard si le titre du film, "The Spy gone north" (L'espion parti au nord), fait penser à "L’espion qui venait du froid" du célèbre écrivain .
Oui, mais voilà, ici nous ne sommes pas dans la fiction mais dans la réalité. C'est ce qui donne au film une force supplémentaire.
Attention, ce n'est en rien un film d'actions. C'est avant tout un cinéma cérébral (il faut bien s'accrocher lors de la première heure) . Il faut suivre les étapes de l'infiltration de Black Venus et sa relation de confiance instaurée avec un dignitaire nord-coréen .
Il y a aussi la rencontre surréaliste avec le leader nord-coréen de l'époque, Kim Jong-il, toujours accompagné de son petit chien .
La seconde partie est un jeu de dupes , à la fois cynique et humain. Une seconde partie qui nous montre que l'ennemi du nord peut se révéler parfois bien utile, tout cela sur le dos du peuple.
Cette histoire prend une dimension supérieure lorsqu'on sait que depuis avril dernier, les dirigeants du Nord et du Sud ont décidé de se reprocher.
Dans quel but?
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L'histoire:
À la fin des années 50 à Châteauroux, Rachel, modeste employée de bureau, rencontre Philippe, brillant jeune homme issu d'une famille bourgeoise. De cette liaison passionnelle mais brève naîtra une petite fille, Chantal. Philippe refuse de se marier en dehors de sa classe sociale. Rachel devra élever sa fille seule. Peu importe, pour elle Chantal est son grand bonheur, c'est pourquoi elle se bat pour qu'à défaut de l'élever, Philippe lui donne son nom. Une bataille de plus de dix ans qui finira par briser sa vie et celle de sa fille.
Lorsque j'ai vu la bande-annonce de ce film, j'ai été séduit, mais sachant que c'était adapté d'un roman autobiographique de Christine Angot, j'ai eu de suite quelques craintes.
Une double intuition qui s'est révélée juste après avoir vu cette oeuvre.
A la vue de ce film j'ai eu un sentiment étrange.
C'est souvent magnifique.
Magnifique comme le personnage de Rachel, incarnée magistralement par Virginie Efira. Magnifique comme cette histoire d'amour impossible qui débute dans la France de la fin des années 50 et qui traverse les années 60 .
Mais le film, d'une durée de 2 heures et 15 minutes, aurait beaucoup gagné à être plus court. Et puis la voix off omniprésente de Chantal n'était pas indispensable.
Et il y a la dernière partie du film, lorsque Chantal devient adulte, lorsqu'elle est enfin Angot , et que ce n'est plus la mère qui tient le premier rôle. Tout à coup le film perd beaucoup de son charme.
Angot fait du Angot, y compris dans le film, caché sous le masque de Chantal.
Qui est la principale coupable de l'horreur?
Pas le coupable,pas le le père. Et on comprend vite pourquoi?
Tout simplement parce-qu’il est un intellectuel, et que pour "Chantal Angot", le coupable ne peut être celui qu'elle admire. Alors elle rejette la faute sur sa mère, la moins brillante de la famille.
Cette mère magnifique qui a élevé seule sa fille, qui s'est sacrifiée, qui n'a pas la force de caractère pour s'opposer à une fille qui va jusqu'à l'humilier, à utiliser des arguments d'une grande mauvaise foi pour la rendre coupable .
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"Bohemian rhapsody" de Bryan Singer.
Un biopic sans surprises, très classique. Mais au final on se dit que ça valait tout de même le coup.
"Le Jeu" de Fred Cavayé
On ne peut s'empêcher de penser au "Prénom" en voyant ce film,mais en moins bien.
Quelques scènes très drôles toutefois.
"L'amour flou" de et avec Romane Bohringer et Philippe Rebbot.
Romane et Philippe se séparent. Après 10 ans de vie commune,deux enfants et un chien,ils ne s’aiment plus. Enfin… ils ne sont plus amoureux. Mais ils s’aiment,quand même. Beaucoup.Trop pour se séparer vraiment? Bref…C’est flou. Alors,sous le regard circonspect de leur entourage,ils accouchent ensemble d’un «sépartement »:deux appartements séparés,communiquant par…la chambre de leurs enfants! Peut on se séparer ensemble? Peut-on refaire sa vie,sans la défaire?
Des moments très drôles. C'est aussi à voir sous un angle plus sérieux. A ce propos la scène avec la mère et la sœur de Morane vaut le détour. D'un coté on pense aux enfants, et de l'autre aux adultes.
Et puis le coté "on continue de refaire le monde" vu de l’extrême gauche façon Philippe est un petit régal.
"Cold war" Pawel Pawlikowski .
Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années 1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour impossible dans une époque impossible.
Le réalisateur d'Ida est une fois de plus encensé par la critique. Pour moi il ne s'agit que d'un film honnête, sans plus.
"Le grand bain" de Gilles Lellouche.
L'acteur passe derrière la caméra pour la première fois et surprend son monde avec cette très bonne comédie.
"En liberté !" de Pierre Salvadori.
On garde le meilleur pour la fin . Cette comédie complètement folle et loufoque, qui n'est pas dépourvue de romantisme et de poésie, est probablement l'un des meilleurs films français de l'année.
Et surtout,ce n'est surtout pas un enchaînement de gags, c'est bien écrit.
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