• "Les Frères Sisters" de Jacques Audiard. Des critiques aveuglés?

    Charlie et Elie Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Elie, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?

     

    S'il est un réalisateur qui bénéficie du soutien inconditionnel des critiques c'est bien Jacques Audiard. 

    Mais pourquoi tant de louanges?

    On est à la limite du foutage de g....

    Encore une fois la presse est quasi unanime pour saluer son dernier film, le western, "Les Frères Sisters" .

    Déjà le titre ne m'avait guère séduit. J'y avais décelé une forme de paresse.

    C'est d'ailleurs ce que j'ai ressenti à la fin du film, qui m'a paru inabouti, comme si le réalisateur n'avait pas su aller au bout du thème principal de son scénario.

    Et puis cet humour qu'il essaie d'introduire par petite dose nui à la qualité du film.

    Mais c'est le mal du cinéma français, se croire obliger d'introduire de l'humour partout.

    Et décidément Audiard a bien du mal à conclure ses films.

    Après la fin ridicule de Dheepan, il récidive encore dans ce western qui n'arrive pas à la cheville du chef-d'oeuvre "Hostiles" sorti en mars dernier.

    http://fatizo.over-blog.com/2018/03/hostiles-de-scott-cooper.un-western-d-exception.html


    votre commentaire
  • L'Equipe et sa Une 'dans le vent".

    Pour le retour de la Ligue des Champions et le match du P.S.G à Liverpool, le journal

    l'Equipe n'a pas raté l'occasion de nous rappeler que les 4 garçons dans le vent étaient originaire de cette ville avec sa Une totalement dédiée au groupe.

    Pour le club sponsorisé par le Qatar, c'est la pochette de l'album Abbey Road qui est parodié

    L'Equipe et sa Une 'dans le vent".

    En haut de page, on peut lire à propos de l'A.S Monaco, "Hello Goodbye", un morceau très célèbre des Beatles.

    Et en haut à droite,pour parler rugby et du club de Clermont, c'est  "Yellow Submarine" qui est traduit en français .

    Et un petit début de Marseillaise pour terminer.


    votre commentaire
  • Fleetwood Mac, Tom Petty et R.E.M.

    Comme je vous l'annonçai il y a peu, Fleetwood Mac repart en tournée à partir du début octobre. 

    On retrouve Mick Fleetwood,John McVie, Stevie Nicks et Christine McVie, ainsi que les nouveaux venus, Mike Campbell(ex guitariste de Tome Petty) et Neil Finn (ex Crowded House).

    On retrouve toute cette bande ici avec deux anciens morceaux du groupe.

    Tout d'abord "Gypsy", un tube des années 80, et "The Chain", chanson qui figure sur l'album mythique "Rumours".

     

    On poursuit avec ce premier morceau posthume de Tom Petty, "Keep A Little Soul", qui a été retrouvée parmi des enregistrements précédant l'album "Long After Dark", sorti en 1982 . Le 28 septembre prochain sortira ""An American Treasure", un coffret de 4 CD.

    Selon Adria et Dana Petty, respectivement la fille et la veuve de l'artiste, le coffret couvre les quatre décennies de la carrière de Tom Petty. 

    Pour Dana , interviewée par CBS,il s'agit "de chansons dont nous sentions tous qu'elles disaient vraiment quelque chose de mon père". "C'est vraiment étrange de perdre quelqu'un comme lui", poursuit-elle. "Il était beaucoup plus cool que ce que les gens imaginent… et je pense que beaucoup d'entre eux pensent déjà qu'il était plutôt cool."

     

    On termine avec "Imitation Of Life", un morceau de R.E.M.

    "Imitation Of Life" (Mirage de la vie) est également un film de Douglas Sirk dont je vous avais parlé il y a 2 ans.

    Un film que j'avais découvert au Mac mahon.

    http://fatizo.over-blog.com/2016/10/douglas-sirk-en-2-chefs-d-oeuvre.html

    Mais aujourd'hui  c'est de la magnifique chanson de R.E.M,qui figure sur l'album "Reveal", sorti en 2001, que nous allons parler maintenant.

    Dans cette chanson, R.E.M évoque une vie un peu artificielle, un peu trop parfaite, qui ressemble à la fois ce que pourrait voir quelqu’un qui aurait consommé un peu trop de substances illicites, ou ce à quoi ressemble l’existence vue par le prisme déformant de la télévision :

    « Comme une carpe koï dans un bassin gelé

    Comme un poisson rouge dans un bocal

    Je ne veux pas t’entendre pleurer

    C’est du sucre de canne, qui a bon goût

    C’est de la cannelle, c’est Hollywood

    Allez, allez, personne ne peut te voir essayer »

     

     

     


    votre commentaire
  • "Guy", le très joli film d'Alex Lux.

    L'histoire:

     Gauthier, un jeune journaliste, apprend par sa mère qu’il serait le fils illégitime de Guy Jamet, un artiste de variété française ayant eu son heure de gloire entre les années 60 et 90. Celui-ci est justement en train de sortir un album de reprises et de faire une tournée. Gauthier décide de le suivre, caméra au poing, dans sa vie quotidienne et ses concerts de province, pour en faire un portrait documentaire.

    Alex Lutz dit avoir voulu annoncer dès le début du film la filliation entre Guy et Gauthier, afin que “le regard de Gauthier devienne très vite celui du spectateur et qu’il puisse être en empathie avec lui“.

    Et cette idée de documentaire sur un chanteur qui a connu son heure de gloire est une réussite totale. 

    C'est tour à tour tendre , mélencolique et drôle .

    Dans ce Guy Jamet il y a toutes les vedettes des années 60 et 70 de la variété et du cinéma. Son physique peut faire penser à Belmondo, Claude François, Guy Bedos.

    Chaque spectateur retrouvera dans Guy Jamet plusieurs artistes de cette période magique.

    Le chanteur nous emmène dans l'univers des émissions des Carpentier .

    Guy Jamet peut être attachant, émouvant, con aussi. Il nous ressemble finalement.

    Alex Lutx a du effectuer un incroyable travail de vieillissement du visage, des yeux, du corps, de la démarche et de la voix. La performance est remarquable.

    Les chansons composées pour le film colle parfaitement à l'époque évoquée.

    Pascale Arbillot interprète une compagne attentionnée et pas très futée. On est aussi ravis de retrouver Nicole Calfan en fidèle attachée de presse . Elodie Bouchez et  Dani complètent la distribution.

    Un petit aveu. J'ai aimé ce film au point de retourner le voir si j'en trouve le temps.


    votre commentaire
  • BlacKkKlansman, J'ai infiltré le Ku Klux Klan" de Spike Lee. Décevant.

    L'histoire:

    Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.

    Voilà un film que j'attendais. Et bien malgré des critiques qui sont dans l'ensemble assez élogieuses, je n'y ai pas trouvé mon compte.

    Tout d'abord, je trouve la reconstitution des années 70 très médiocre. Il en va de même pour la bande son qui me parait mal adaptée à une telle histoire. Le pire étant cette scène dans la boite de nuit.

    On est également loin de la réalité lorsque Spike Lee ne cesse de légitimer la cause des extrémistes noirs en nous montrant des blacks panthers biens softs .

    A l'opposé, il nous propose un KKK qui ressemble plus à une bande de pieds nikelés qu'à une organisation qui sème la terreur depuis des decennies.

    Plus grave encore, à force d'hésiter entre la comédie et le thriller, Spike Lee nous offre un film sans réel profondeur.

    D'ailleurs, pour bien faire comprendre qu'il s'agissait avant tout d'une oeuvre anti-Trump, il s'est cru obligé d'inclure à la fin des images des émeutes de Charlottesville .

    On est très loin du chef-d'oeuvre d'Alan Parker, "Mississippi Burning"


    votre commentaire