•  "Kings" de Deniz Gamze Ergüven. La réalisatrice de "Mustang" se plante à Hollywood.

    L'histoire:

    1992, dans un quartier populaire de Los Angeles.

    Millie s’occupe de sa famille et d’enfants qu’elle accueille en attendant leur adoption.

    Avec amour, elle s’efforce de leur apporter des valeurs et un minimum de confort dans un quotidien parfois difficile.

    A la télévision, le procès Rodney King bat son plein. Lorsque les émeutes éclatent, Millie va tout faire pour protéger les siens et le fragile équilibre de sa famille.

    On se souvient tous de "Mustang", le magnifique premier film de Deniz Gamze Ergüven. C'est donc avec un apriori positif qu'on attendait "Kings", son nouveau film qui traite du délicat sujet des émeutes raciales de 1992 à Los Angeles.

    Autant le dire tout de suite, quelle déception. 

    Après le chef-d’oeuvre qu’était Mustang on se demande s’il s’agit bien de la même réalisatrice qui a écrit et tourné ce brouillon.

    Primo, ça part dans tous les sens, on ne sait trop quelle histoire nous raconte Deniz Gamze Ergüven. On est à mille lieues du " Détroit" de Kathryn Bigelow sorti à l'automne dernier.

    Et puis quelle mouche a piqué la réalisatrice pour donner à son film, dans la seconde partie, des allures de comédie romantique?

    A ce titre, la  trop longue séquence du lampadaire , qui se veut drôle, ne fait rire personne.

    Le plus grotesque de tout étant cette scène de rêve érotique.

    Malgré des critiques françaises plutôt complaisantes (les spectateurs sont moins convaincus) face à un tel ratage, Deniz Gamze Ergüven va devoir vite se ressaisir ou alors on va croire que "Mustang" n’était qu’un bel accident.


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  • Cette variétoche que j'aime encore.

    Je ne suis pas venu défendre les Sheila, Claude François et quelques autres. 

    Mais parmi toute cette variété des années 60 et 70, j'aime encore beaucoup d'artistes et de chansons.

    Si Stone et Charden ont connu un grand succès lors de cette période, on ne peut pas en dire autant de la carrière solo de celui qui nous a quitté il y a 6 ans. Et pourtant , à l'image de ces 2 titres, ceux-ci étaient d'une qualité bien supérieurs à ceux du duo.

    On le retient surtout pour Lady Lay, mais je préfère ce titre, en grande partie grace aux choeurs absolument prodigieux. (J'aime beaucoup le commentaire: "La légende raconte que les chœurs ont été réalisés par de véritables sirènes..... Voilà pourquoi cette chanson est envoutante ).

    Dans un genre différent, cette magnifique chanson.

    Marc Hamilton, chanteur québécois, qui a vendu plus de 8 000 000 de copies de sa chanson "Comme j’ai toujours envie d’aimer", en 1970.


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  • "The Rider" de Chloé Zhao.

    L'histoire :

    Brady, jeune cow-boy d'une réserve indienne du Dakota du Sud, est un jour violemment projeté au sol par une jument qui lui donne un violent coup de sabot en pleine tête. Il apprend qu’après son tragique accident de cheval, les compétitions lui sont désormais interdites. De retour chez lui, Brady doit trouver une nouvelle raison de vivre, à présent qu’il ne peut plus s’adonner à sa raison de vivre. 

    Nous sommes dans un Etat qui a voté pour Donald Trump, le Dakota du sud.

    Chloe Zhao nous raconte l’histoire vraie d’un authentique cowboy, Brady Jandreau, qui tient là son propre rôle (tout comme le reste de sa famille) sans aucune expérience du cinéma. Elle a souhaité nous montrer son histoire afin que nous comprenions les effets psychologiques que peut produire un tel drame. Que peut-il y avoir de plus terrible que d'être privé de sa passion , de ce qui faisait de vous un homme?

    "The Rider" de Chloé Zhao.

    La principale force du film, c'est d'avoir eu l'idée géniale de tourner cette histoire comme une fiction alors que cela n'aurait pu être qu'un simple un documentaire. 

    Ce western mélancolique qui nous offre des paysages sublimes,  filmés à l’aube ou au crépuscule,  nous fait découvrir par ailleurs des des cowboys modernes, partagés entre le mythe et une réalité bien moins reluisante.

    "The Rider" de Chloé Zhao.

    A noter que "The Rider" a obtenu le Grand Prix au dernier festival de Deauville.

    Voici ce qu'a déclaré le président du jury, le réalisateur français Michel Hazanavicius ("The Artist"): "Ce film nous a paru extrêmement puissant avec un mélange de poésie, beaucoup d'humanité et une réflexion politique". 


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  • Les islamistes ont beaucoup trop de complices.

    L’extrémisme se situe partout, dans les mouvements politiques, dans la religion , dans certaines associations censées prôner l'égalité .

     A vrai dire, dès qu'une association se revendique pour telle ou telle cause , on trouve toujours dans le lot des militants qui sont prêts à tout pour la défendre, quitte à se comporter en véritable despotes face à ceux qui ne pensent pas comme eux.

    On l'a vu dernièrement avec l'ex candidat de la France insoumise,  Stéphane Poussier, qui samedi dernier s'était réjoui de la mort du gendarme Arnaud Beltrame.

     « À chaque fois qu'un gendarme se fait buter, et c'est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse [le militant écologiste tué par une grenade lancée par un gendarme en 2014,] », avait écrit l'ancien candidat de La France insoumise, se félicitant de la mort d'un colonel : « Quel pied ! ».

    Nous savons qu'à extrême gauche on déteste les flics plus qu'ailleurs, qu'on refuse de voir les dérives de l'islamisme plus qu'ailleurs.

    Nous savons tous que Stéphane Poussier n'est pas le seul. C'est surement à cause de cette affaire que Mélenchon s'est cru obligé d'en faire des tonnes à l'Assemblée. 

    Mais hélas ce triste personnage na pas été le seul à a se réjouir de la mort d'une des victimes du monstre Radouane Lakdim.

    Une militante végane s'est félicitée sur Facebook de la mort du boucher du Super U de Trèbes . Voici ce qu'elle a osé écrire : "Ben quoi, ça vous choque un assassin qui se fait tuer par un terroriste ? Pas moi, j'ai zéro compassion pour lui; il y a quand même une justice. "

    Heureusement, le message abjecte de la militante a été repéré et cette dernière a été placée en garde à vue .

    Les actes terroristes ne sont pas seulement abjectes par le seul fait de leurs auteurs et de leur barbarie. Ils sont également le révélateur d'une énorme pourriture enfouie au plus profond de certains de nos compatriotes qui n'hésitent pas à se réjouir de ces crimes horribles , tout cela parceque qu'ils sont aveuglés par une cause qui leur fait perdre la raison .

    En cela, ces gens ne valent guère mieux que les islamistes, ils sont juste une nouvelle sorte de collabos.


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  • Le premier,  lieutenant-colonel de gendarmerie, a été tué par le terroriste Radouane Lakdim pour s'être substitué à l'une des otages du Super U de Trèbes. La seconde, victime de l'antisémitisme le plus sauvage, a été retrouvée à son domicile le corps lardé de plusieurs coups de couteau et en partie calciné. 

    La dame de 85 ans,atteinte de la maladie de Parkinson, avait échappé en 1942 à la rafle du Vél d’Hiv en s’enfuyant de Paris avec sa mère.

    Elle avait échappé à  la barbarie nazie mais a succombé à la folie antisémite d'un barbare qui aurait crié «Allah Akbar» au moment de passer à l’acte.

    L'histoire de cette dame doit nous mettre face à la réalité de ce qu'est l'islamisme, le nazisme de ce début de XXIème siècle.

    Quant à Arnaud Beltrane, il est symbole d'une France qui doit agir et non plus subir.

    A ce tritre, la comparaison de l'acte du lieutenant-colonel Beltrane avec la Résistance est on ne peut plus juste.

    Depuis les premiers attentats de 2015 l'acte de Résistance principale consistait à se dire qu'on devait vivre comme auparavant, à déposer des fleurs et à boire un coup en terrasse. Les héros étaient ceux qui se cachaient avec intelligence derrière des slogans on ne peut plus lâches: "Vous n'aurez pas ma haine". Un slogan devenu un livre, puis une pièce de théâtre. A quand les produits dérivés?

    Avec Arnaud Beltrane on redécouvre enfin le vrai courage, le patriotisme le plus noble, celui qui fait que l'on donne sa vie pour permettre que les autres vivent.

    La mort de cet homme doit aussi nous servir à nous remettre en question afin que nous  comprenions ou est la véritable bravoure.

    Ces dernières années beaucoup de politiques se sont définis comme résistants.

    Il est évident qu'en comparaison de l'acte héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrane ces gens semblent bien petits.


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