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10- "Silence" de Martin Scorsese .
http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/silence/
9- "La colère d'un homme patient" de Raul Arevalo .
http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/la-colere-dun-homme-patient/
8 - "Emily Dickinson, a Quiet Passion" de Terence Davies
https://www.avoir-alire.com/emily-dickinson-a-quiet-passion-la-critique-du-film
7- "Wind River" de Taylor Sheridan .
http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Wind-River-la-critique-Un-Certain-Regard-1263014
6- "Loving" de Jeff Nichols .
5- "Detroit" de Kathryn Bigelow.
http://www.telerama.fr/cinema/films/detroit,n4874072.php
4- "Jackie" de Pablo Larrain .
http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/jackie/
3- "Que Dios Nos Perdone" de Rodrigo Sorogoyen.
2- "Blade Runner 2049" de Denis Villeneuve .
1- "Un jour dans la vie de Billy Lynn" d'Ang Lee.
http://fatizo.over-blog.com/2017/02/un-jour-dans-la-vie-de-billy-lynn-d-ang-lee.html
La critique de notre ami AJE
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Difficile de départager les films que j'avais retenu dans ma sélection du cinéma français.
Mais le choix a été bien plus simple pour ne retenir que 10 films sachant que j'ai du en rater quelques uns. Ne m'en voulez pas trop!
A la première place j'ai eu bien du mal à choisir. Mon choix s'est longtemps porté sur le premier film de Nicolas Bedos, "Mr et Mme Adelman" mais un autre film, dans un genre bien différent m'avait tout aussi marqué. J'ai donc choisi d'avoir 2 premiers.
Tout d'abord :
(1)-"Monsieur & Madame Adelman" de Nicolas Bedos
http://fatizo.over-blog.com/2017/03/mr-mme-adelman-de-nicolas-bedos.drole-et-intelligent.html(1)-"Noces" de Stephan Streker
http://fatizo.over-blog.com/2017/02/noces-de-stephan-streker.l-evidence-face-au-deni.html
(3)"Djam" de Tony Gatlif
(4)"Cherchez la femme" de Raoul Andre et Sou Abadi
(5)"L'Ascension" de Ludovic Bernard
http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/L-Ascension-la-critique-1170769
(6)"Le Redoutable" de Michel Hazanavicius
https://www.la-croix.com/Culture/Cinema/Le-Redoutable-Godard-maniere-2017-09-12-1200876229
(7)"Le Brio" d'Yvan Attal.
(8)-"Ce qui nous lie" de Cédric Klapisch
http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/ce-qui-nous-lie/
(9)- "Les bienheureux" de Sofia Djama.
https://www.cineseries-mag.fr/critiques-films/les-bienheureux-de-sofia-djama-critique-113318/
(10)- "Sans Adieu" de Christophe Agou.
Je terminerai par un documentaire qui obligatoirement vous amènera la larme à l’œil.
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En dehors de "L'école Buissonière" de Nicolas Vanier, "Le sens de la Fête" d'Éric Toledano et Olivier Nakache, et "Le Brio" d'Yvan Attal , ce week-end, le Mac-Mahon nous offre mes 2 films préférés de l'histoire du cinéma, "La vie est belle" de Frank Capra et "The Shop Around The Corner" d'Ernst Lubitsch .
http://www.cinemamacmahon.com/web/programme.html
Dès sa plus tendre enfance, Georges Bailey, a toujours été d’une grande aide envers ses concitoyens à travers la société de prêts et construction hérité de son père, laissant ainsi de coté ses rêves d’évasion. Potter, l’homme le plus riche de la ville, a toujours trouvé en la famille Bailey ses principaux rivaux qui ne cessent de semer des embûches sur le chemin qui le mène à son emprise totale sur la ville. En restant inlassablement à Bedford Falls où il rencontra Mary Hatch la mère de ses enfants, Georges Bailey laissa partir les autres à sa place et notamment Harry Bailey, son frère cadet, auréolé en cette veille de Noël de son courage héroïque durant la guerre.
A propos de "La vie est belle", Capra écrira : "La Vie est belle n'était fait ni pour les critiques blasés, ni pour les intellectuels fatigués. C'était mon type de film pour les gens que j'aime. Un film pour ceux qui se sentent las, abattus et découragés. Un film pour les alcooliques, les drogués et les prostituées, pour ceux qui sont derrière les murs d'une prison ou des rideaux de fer. Un film pour leur dire qu'aucun homme n'est un raté".
A Budapest, Alfred Kralik et Klara Novak travaillent dans la boutique de maroquinerie de Monsieur Matuschek. Les deux employés ne s’entendent guère. Alfred correspond par petites annonces avec une femme qu’il n’a jamais vue. Il découvre bientôt que cette mystérieuse inconnue n’est autre que Klara, l’employée qu’il déteste au magasin. Sans révéler à celle-ci la vérité, il cherche à se rapprocher d’elle et à s’en faire aimer.
Aucun film d'aujourd'hui n'a su appréhender avec autant d'humanité les craintes d'une société en proie au chômage.
C'est également un sommet d'émotion,de sensibilité et d'humour, le tout embué du charme slave le plus merveilleux.
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Les humoristes se réveillent enfin. Tex étant un humoriste de seconde zone , on ne se bousculait pas au portillon pour défendre l'humour noir. En visionnant les sketchs de Coluche, Guy Bedos , Bigard ou Desproges, on se rend compte que l'ex animateur de France2 a juste été la victime de son temps, celui de la dictature des réseaux sociaux qui se révèle être bien plus vulgaires que toutes les plus mauvaises blagues du monde.
Dans son édito intitulé "« Ma main dans ta gueule »,du numéro de Charlie Hebdo à paraître ce mercredi , le dessinateur Riss déclare « Fini de rigoler, fini le second degré, fini l’humour noir ».
Dans « une France de corbeaux, de lâches et de délateurs, qui croient défendre le bien, mais ne défendent que leur servilité […] on s’adresse aux citoyens comme s’ils étaient des gosses. On leur fait les gros yeux quand ils disent des gros mots », accuse-t-il.
« Le féminisme a bon dos », répond Riss dans un édito. « Cette explication est inacceptable, car c’est toujours par ce procédé qu’on censure et qu’on interdit ».
« Qu’importe que les blagues soient drôles ou pas, qu’elles aient de l’esprit ou pas, qu’elles soient fines ou grossières. Ce qui compte, c’est de s’approprier une liberté et d’en faire usage : je ris, donc j’existe », poursuit Riss. Selon le dessinateur, « la première vertu de l'humour n'est pas de faire rire, mais de s'emparer d'une liberté que personne ne vous a accordée ».
Voyons aussi ce que dit Anne Roumanoff, dans sa chronique "Rouge vif":
Un jour au pays de l'irrévérence, on décida d'instaurer une police de l'humour et la décision ne choqua personne. Il y avait trop d'humoristes de toute façon. Ça proliférait de toutes parts. Plus l'époque était angoissante, plus le public semblait avoir besoin de rire. On commença par surveiller les talk-shows à la télévision puis on scruta avec attention ce qui se disait dans les émissions d'humour à la radio. Sitôt qu'un téléspectateur se sentait offusqué par une plaisanterie inappropriée, il pouvait faire un signalement à la CHC (Commission pour l'humour correct).
Des policiers de l'humour en civil se mirent à faire des contrôles surprises dans les cafés-théâtres pour relever les plaisanteries borderline. Quand ils entendaient une blague tendancieuse, les inspecteurs de l'humour établissaient un procès-verbal et les comiques contrevenants étaient convoqués au tribunal de l'humour. On exigeait d'eux des excuses publiques, ils devaient dire à quel point ils étaient désolés d'avoir offensé telle catégorie de la population.
Pour les infractions les moins graves (blagues sur les vieux, les Belges, les blondes, les alcooliques), on envoyait l'humoriste faire un stage de récupération de points de permis d'humour. Là, on lui faisait apprendre par cœur les Sept Commandements de l'humoriste consensuel établis par la CHC :
1) aucune plaisanterie tu ne feras sur les Noirs, les juifs, les musulmans, les catholiques, les femmes, les handicapés, les homosexuels, sauf si tu appartiens à l'une de ces minorités ;
2) des sujets sans danger tu choisiras, comme les relations de couple, les téléphones portables, le quinoa, les sites de rencontre, les toilettes sèches, ta belle-mère, le prix des loyers à Paris et Emmanuel Macron ;
3) l'autodérision, sans limites, tu pratiqueras. Il est en effet rare que "soi" porte plainte contre "moi" ;
4) toujours tu t'interrogeras sur le sens de ta blague en te demandant : qu'est-ce qu'elle sous-entend exactement?
5) tu ne te prendras pas pour ce que tu n'es pas, tu n'es qu'un bouffon, pas un leader d'opinion ;
6) pour éviter tout dérapage, jamais plus tu n'improviseras ;
7) la liberté d'expression induit des responsabilités, ne l'oublie pas sinon on s'en chargera.
Quand on commença à apporter des restrictions au droit à faire de l'humour, les gens haussèrent les épaules : "Que voulez-vous qu'on y fasse? L'époque a changé, les sensibilités ont évolué, il faut s'adapter à l'air du temps."
Quand le propriétaire d'un chien se plaignit que son caniche avait sombré dans la dépression après avoir entendu à la télé une blague sur le prix des croquettes, on n'eut plus le droit de faire aucune blague sur les animaux. Un énarque zélé proposa que les textes des humoristes soient vérifiés avant d'être joués. Beaucoup abandonnèrent le métier, d'autres tombèrent en dépression. La subversion, la transgression, l'irrévérence ayant disparu, le public se mit à déserter les salles de spectacle où quelques humoristes homologués par le nouvel ordre moral pratiquaient un humour aseptisé qui ne dérangeait personne.
Tout à coup, je me suis réveillée en sursaut.
Ouf, c'était un cauchemar.
Juste un cauchemar.
Stéphane Guillon dans cette vidéo
Guy Carlier, qui de plus nous dit dans sa chute que Tex est tout sauf un salop.
Ici on est plus dans l'humour avec Natacha Polony, mais ça vaut tout de même le coup d'être entendu. Seulement les 3 premières minutes.
Et depuis on a eu l'affaire Griezmann. Encore un bel exemple de la stupidité extrême de la bien-pensance.
On ne plus rien dire sur les blacks, les femmes , les juifs, les homosexuels, les vieux, les handicapés, les gros.....
Bientôt on fera supprimer de notre culture de nombreux livres jugés subversifs. Certains films de Fellini, Visconti, Louis Malle, David Cronenberg, Stanley Kubrick........ seront bientôt supprimés des vidéothèques.
Et après ce sera le rock, cette musique du diable.
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Le titre provient de sa villa située à Ramatuelle. Le nom correspond à la
contraction de Laura et David, les deux premiers enfants de Johnny.
Je n'ai pas beaucoup d'albums de Johnny mais à l'époque je m'étais
procuré celui-ci , pensant que la voix de Johnny, alliée à ce que faisait
ce groupe, ne pouvait que donner une oeuvre de qualité.
Si la critique fut mitigée, en ce qui me concerne, j'aime beaucoup
ce disque.
Si vous aimez les belles ballades, le son country rock , vous ne serez pas déçu.
A l'origine Johnny souhaitait à nouveau collaborer avec Goldman pour
un album
complet. Mais celui-ci refusa, il se contenta de le produire et d'écrire
deux morceaux "Le regard des autres" et "J'la croise tous les matins".
En 1986, le groupe Canada obtient un gros succès
avec le morceau " « Mourir les sirènes ».
Pourquoi je vous parle de ce groupe?
Tout simplement parceque les morceaux qui vont suivre sont tous signées
par ses membres .
Tout d'abord, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce groupe
est 100% français.
Il faut aussi savoir que s'ils ne sont pas très connus du grand public, bien
qu'ils aient travaillé avec les plus grands tels que Céline Dion,
Carole Frederiks, Florent Pagny, Jean-Jacques Goldman ,
Nanette Workman, Anggun, Michael Jones ou Roch Voisine.
Après un petit morceau d'une quarantaine de secondes
appelé Lorada, l'album s'ouvre sur cet excellent morceau
"Est ce que tu me veux encore", signé Gildas Arzel
Un petit regret, il n'en existe aucune version Live.
C'est un autre membre de ce groupe,Erick Benzi, qui écrit cette belle balade .
Autre excellente balade signée Gildas Arzel.
"Chercher les anges" de Jacques Veneruso.
De la dynamite.
Une chanson qui parle à tout le monde signée Erick Benzi
Ami d'Erick Benzi.
L'album se termine avec le grandiose "Ne m'oublie pas"
(ce que ne fera jamais son public) de Gwenael Arzel.
Pour terminer , je vous offre quelques morceaux avec Gildas Arzel,
celui qui fut le leader de Canada.
Gildas Arzel, ici avec son fils Kilian, dans une reprise
très réussie du "Massachusetts" des Bee Gees.
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