• "Que Dios Nos Perdone" de Rodrigo Sorogoyen . Le polar espagnol au sommet.

    L'histoire:

    Lors de l’été 2011, une effervescence inédite règne à Madrid : la capitale espagnole voit l’émergence du mouvement des Indignés et s’apprête à accueillir le pape Benoît XVI pour les Journées mondiales de la jeunesse . C'est dans ce contexte agité que deux inspecteurs très particuliers prennent en charge le meurtre d’une vieille dame en plein centre-ville, dont très vite ils découvrent qu’elle a été violée. Alfaro et Velarde doivent bientôt faire face à une série d’assassinats qui suivent toujours le même scénario .

    Voici la critique du Nouvel Obs avec laquelle on ne peut qu'être d'accord:

    "Après "la Isla minima" d'Alberto Rodríguez et "la Colère d'un homme patient" de Raúl Arévalo, voici un nouveau polar ibérique d'exception."

     

    Tout d'abord, le réalisateur Rodrigo Sorogoyen  nous dresse un tableau très sombre des hommes, criminels ou policiers.

    Quant au scénario, quoi qu'il puisse paraître très classique, par le comportement des hommes, et l’ambiance du moment, nous sommes rapidement plongés dans un polar bien particulier.

    Rodrigo Sorogoyen y ajoute la dimension politique, avec cette effervescence madrilène des années 2010, avec d'un coté "les indignés" qui ne croit plus aux pouvoirs publics, et de l'autre ceux qui se réfugient dans la foi avec la visite opportune d’un Benoît XVI adulé.

    Des références au Psychose d’Alfred Hitchcock , au "Seven" ou au "Zodiac" de Fincher, ou encore à l'oeuvre de Scorsese, voici un peu ce qu'on peut lire dans certaines critiques à propos de ce grand polar espagnol. Le film de l'été à mon avis .

    Un film de plus de deux heures qui ne vous lâche pas une seconde. Et puis bien sur, un duo d'acteurs au sommet pour interpréter ces deux flics bien cabossés. 


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  • Les images parlent d'elles-même. Tout à coup on se retrouve face à ce trésor de l'histoire . Que dire, que faire, si ce n'est admirer.

     

     Carcassonne attire chaque année plus de deux millions de visiteurs. La Cité de Carcassonne est avant tout connue comme une ville médiévale fortifiée. La construction de l'enceinte extérieure et la modernisation du rempart intérieur font de cette place une forteresse imprenable.

     

    Stephan Eicher y a même enregistré un album qu'il a intitulé tout simplement "Carcassonne" (1993).

    (On y voit des images de la cité dans le clip original)

    Elle demeure le plus formidable ensemble fortifié que l’on peut encore admirer en Europe. Tout au long de ses trois kilomètres de remparts, de ses 52 tours, de ses deux portes monumentales, de ses barbacanes, de son château et de sa Basilique, se lit toute l'architecture du Moyen Âge.

    « De la route, j’ai cru apercevoir un château de fée », dit cette jeune étudiante .

    Elle est désormais inscrite par l'UNESCO sur la liste du Patrimoine de l'Humanité.

    http://www.lindependant.fr/2013/08/12/carcassonne-la-cite-et-ses-2-500-ans-d-histoire-vus-du-haut-de-ses-remparts,1782275.php


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  • Sheryl Crow pour terminer le week-end.

    Les débuts de Sheryl Crow dans le monde de la musique sont difficiles.  Ce n'est en effet qu'à l'age de 30 ans, en 1993, qu'elle sort son premier album, "Tuesday Night Music Club", qui rencontrera un grand succès tout à fait mérité .

    Jusque là elle s'était contentée d'être la choriste de Michael Jackson, Sting, Stevie Wonder ou  Rod Stewart.

    "Strong Enough" ou "All I Wanna Do" sont les les autres tubes de ce premier album très  réussi.

     

    Puis elle va poursuivre sa carrière....

    "My Favorite Mistake" avec Clapton, pas mal non?

     

     


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  • "Le  Dernier Vice-Roi des Indes" coupé par l'orage parisien.

    Il est environ 21 heures 30 ce dimanche au cinéma UGC Odéon. Il reste environ 10 minutes avant que le film ne se termine lorsqu'on voit les spectateurs situés au milieu de la salle se lever pendant la projection.

    Que se passe-t-il? Le film continue d'être diffusé et ils se lèvent.

    On comprend la situation au bout de quelques secondes lorsqu'on voit de l'eau couler du plafond.

    Bien sur il ne faut pas être devin pour comprendre qu'à l'extérieur l'orage est là. 

    Depuis on a vu les dégats.

     

    Si l'on n'a pas pu assister à la fin du film de Gurinder Chadha, je vous conseille par ailleurs,"Le Caire Confidentiel" de  Tarik Saleh,un superbe thriller égyptien qui nous montre la corruption de la police du Caire et le système politique égyptien .

     

    A voir aussi, "Cherchez la femme" de  Sou Abadi .

    Ici l'islamisme radical est traité par le biais de la comédie. L'entreprise pouvait paraître risquée et pourtant ça fonctionne parfaitement . Sou Abadi réussit fort bien à aller aussi loin qu'il est possible du côté de la farce sans en rajouter . On peut y trouver aussi des références à "Rabbi Jacob",à "Tootsie".

    Et puis tout le monde en prend pour son grade. Une bonne surprise.


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  • Souvenons-nous de Jean-Michel Caradec.

    Disparu des suites d'un accident de la route à Rambouillet le 29 juillet 1981,Jean-Michel Caradec était né le 20 septembre 1946 à Morlaix  .

    Il appartenait à une génération de chanteurs fortement marqués par l'esprit de mai 68. Si l'on doit définir l'univers du chanteur breton, on doit citer l'environnement, l'humanisme, la tendresse, a poésie, la liberté, et sa Bretagne bien sur.

    Né d'un père marin et d'une mère institutrice, Jean-Michel Caradec se dirige rapidement vers la musique et obtient un premier prix au Conservatoire de Brest. 

    Parallèlement il poursuit de brillantes études mais suite aux événements de Mai 68 il décide de laisser tomber Normale Sup pour devenir chanteur.

    Il lui faudra attendre l'année 1974  et le titre "Ma petite fille de rêve" pour rencontrer le succès.

    Il assurera les premières parties de grands artistes comme  Le Forestier, Brassens ou Serge Lama. 

    L’année suivante sort l’album "Ma Bretagne quand elle pleut" .

    Il se qualifiait lui-même " d'enfant supranaturel de Charles Trenet et de Bob Dylan " .  

    Il appartenait à cette nouvelle génération comme Alain Souchon, Nicolas Peyrac, ou encore Francis Cabrel. 

     

    Jean-Michel a réalisé 8 albums,  composé et écrit plus d’une centaine de chansons.


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