• "Les Innocentes" d'Anne Fontaine. Un film fort.

    Pologne, décembre 1945.Mathilde Beaulieu, une jeune interne de la Croix-Rouge chargée de soigner les rescapés français avant leur rapatriement, est appelée au secours par une religieuse polonaise.D’abord réticente, Mathilde accepte de la suivre dans son couvent où trente Bénédictines vivent coupées du monde. Elle découvre que plusieurs d’entre elles, tombées enceintes dans des circonstances dramatiques, sont sur le point d’accoucher.Peu à peu, se nouent entre Mathilde, athée et rationaliste, et les religieuses, attachées aux règles de leur vocation, des relations complexes que le danger va aiguiser...C’est pourtant ensemble qu’elles retrouveront le chemin de la vie.

    Une bonne critique de ce film

    http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-les-innocentes-85288/

     


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  • Il fut une période ou il était bon de se moquer de Nadine Morano, de ses déclarations à l'emporte pièce et de son soutien inconditionnel à Nicolas Sarkozy.

    Afin d'équilibrer les choses, il est assez juste de penser qu'elle possède son équivalent à gauche en la personne de Cécile Duflot. Car dans le genre "poussez-vous de là que je m'y mette afin d'y dire d'importe quoi", on ne fait pas mieux.

    Les écologistes font des scores minables aux élections mais ils ont une place dans les médias inversement proportionnelle à leur poids réel dans l’opinion.

    Ceci devrait amener Cécile Duflot à un peu de modestie et d'humilité. Elle devrait plutôt  réfléchir à ce qui fait que les français n'adhèrent en rien à son discours.

    Mais non, en bonne politique qu'elle est la modestie n'est pas son fort. A la place, elle fait preuve d'une arrogance qui la pousse à avoir un comportement indigne . 

     N'ayant peur de rien et surtout pas du ridicule, la députée de la sixième circonscription de Paris a frontalement attaqué le gouvernement à propos de la déchéance de la nationalité. Pour cela elle n'a pas hésité à tenir des propos qui laissent penser qu'elle se prend pour une grande résistante. Voici sa phrase: "Le dernier régime à avoir massivement utilisé [la déchéance de nationalité] fut le régime de Vichy".

    Cette gauche de la gauche hurle, crie, vocifère contre cette déchéance, bien plus qu'elle ne le fait contre les terroristes et contre l'islamiste. C’est aussi cette gauche là qui estime que le policier est bien plus dangereux pour notre sécurité que le terroriste .

    A se demander si les héritiers de Vichy ce ne sont pas eux, eux qui se comportent parfois en collabos de Daesh.

    Excellent billet de Guy Konopnicki de Marianne qui remet Duflot à sa vraie place.

    http://www.marianne.net/cecile-duflot-decheance-politique-100240075.html


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  • Les années 80, bof .

    Autant le dire tout de suite, je ne fais pas partie des nostalgiques des années 80 . Il faut dire que ce soit sur un plan personnel ou général, cette décennie est la plus médiocre que j'ai connu.

    Beaucoup de périodes de chômage, de multiples soirées trop arrosées. Un monde provincial qui ne me correspondait plus mais je ne le savais pas encore.

    Mais à aucun moment je n'ai cherché à trouver des boucs émissaires, à me dire que la société était responsable. Non, jamais je n'ai éprouvé le moindre ressentiment contre qui que ce soit . C'est avant tout un petit message à ceux qui sont en permanence dans la politique de l'excuse  . Car oui on peut vivre des périodes difficiles dans son existence sans pour cela sombrer dans la délinquance. Mais je pourrais envoyer un autre message à ceux qui disent que les chômeurs sont avant tout des fainéants, des profiteurs du système. La suite de mon parcours, et le fait que je suis dans la même société depuis bientôt 25 ans, prouve que je ne suis pas tout à fait un cancer de la société . 

    Ne jamais pleurer sur son sort, garder une certaine dose d'optimisme, croire au destin, ne pas rater la main tendue lorsqu'elle se présente, voici quelques-uns des éléments qui font que rien n'est jamais perdu, et que malgré des périodes difficiles, la vie vaut vraiment la peine d'être vécue. 

    Au niveau de notre société toute entière, les années 80 c'est la généralisation du chômage, la montée du FN, Thatcher, Reagan, et chez nous un gouvernement socialiste qui copie leur modèle...

    Bien sur, je garde aussi de bons souvenirs de toutes ces années, mais à cette époque, même la musique était moins bonne, il suffit de revisiter le "Top 50" pour s'en apercevoir.

    En se tenant au fait de l'actualité musicale on pouvait trouver de bons groupes, mais le but est ici de ne s’intéresser qu'aux morceaux qui ont eu un certain succès sur notre territoire.

    En voici quelques uns...

    Quelle version mes enfants!!!

     

    Pas choisi le morceau le plus connu, mais c'est moi qui décide. Non mais !

    Je suis tombé sur cette vidéo par hasard. J'avais oublié à quel point elle était belle (je ne parle pas de la chanson ;-))..

     


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  • "Spotlight" de Tom McCarthy. Du cinéma comme on l'aime.

     

    L'histoire:

    Adapté de faits réels, Spotlight retrace la fascinante enquête du Boston Globe – couronnée par le prix Pulitzer – qui a mis à jour un scandale sans précédent au sein de l’Eglise Catholique. Une équipe de journalistes d’investigation, baptisée Spotlight, a enquêté pendant 12 mois sur des suspicions d’abus sexuels au sein d’une des institutions les plus anciennes et les plus respectées au monde. L’enquête révélera que L’Eglise Catholique a protégé pendant des décennies les personnalités religieuses, juridiques et politiques les plus en vue de Boston, et déclenchera par la suite une vague de révélations dans le monde entier.

    "Spotlight", c'est juste un quatuor de journalistes d'investigation du journal "Le Globe de Boston" .

    Un tout nouveau rédacteur en chef juif débarque au journal. On est au début des années 2000, la presse est malade, et on se demande si le nouveau boss ne va pas supprimer du personnel. 

    Alors que l'équipe de Spotlight est elle aussi inquiète, le nouveau rédacteur va vite leur confier une mission, enquêter sur un prêtre pédophile .

    On voit notre petit groupe partir à la pêche aux informations. Très vite nos enquêteurs se rendent compte que le mal est bien plus étendu que ce qu'ils auraient pu imaginer.

    "Spotlight" de Tom McCarthy. Du cinéma comme on l'aime.

    Au niveau de la mise en scène, Spotlight n'a rien d'original. C'est un vrai film à l’ancienne, mais c'est surement voulu de la part du réalisateur. Ce classicisme nous oblige à se concentrer sur l'essentiel. Il n'est pas question de s'attarder sur la technique ou un esthétisme trop soigné, car il faut avant tout ne rien rater de cette minutieuse enquête. Il est parfois si bon de revenir à l'essentiel, ou le fond l'emporte largement sur la forme, ou l'histoire est l'enjeu primordial. 

    Les journalistes travaillent à l’ancienne. Ils vont voir des témoins, des victimes, ils prennent des notes, passent des coups de fils,ils recoupent, ils vérifient. Tout cela n'a pas l'air très spectaculaire, mais on est vraiment tenu en haleine, un vrai suspense s'installe. Evidemment, au fil de leurs investigations ils subissent des revers, des pressions , des tentatives d’intimidation aussi. Mais là encore, on n'en fait pas trop. On n’est pas dans un thriller où les témoins clefs et les enquêteurs sont victimes d’accidents suspects, ou l' on voit leurs voitures exploser. Les menaces sont plus softs, on dit juste à un journaliste qui est un enfant de la ville de  Boston, qu'il aura bien du mal à y vivre une fois cette histoire terminée.

    C'est le cinéma américain comme on l'aime. Celui qui enquête, qui nous fait réfléchir, qui nous met en colère, qui dénonce les injustices.  

    Bien sur c’est parfois complexe, mais ce film est un bel éloge du journalisme d’investigation comme on a pu l'admirer dans le passé avec des films comme "Les hommes du président". 

    "Spotlight" de Tom McCarthy. Du cinéma comme on l'aime.

    Et puis l'interprétation est en tout point remarquable . Après son Oscar dans Birdman, Michael Keaton confirme ici qu'il est bien un très grand acteur. Je retiendrai également la performance de Mark Ruffalo, cet excellent acteur que j'avais déjà remarqué dans Zodiac et Foxcatcher.

    Précisons que la ville de Boston, très irlandaise, est ultra catholique, et que par conséquent ce n’est tout à fait un hasard si le tout premier grand scandale de pédophilie dans l’Eglise catholique à été révélé là bas. 

     

     


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  • Toto à l'Olympia.

    Toto, qui a été créé en 1977, est un groupe à part dans le monde du rock, puisqu'il est la somme de musiciens de studio . Au départ, le groupe se compose du chanteur Bobby Kimball, du guitariste Steve Lukather, du bassiste David Hungate, du batteur Jeff Porcaro et des deux claviers David Paich et Steve Porcaro. 

    Pour information "Toto" viendrait du nom porté par le chien de Judy Garland dans le Magicien d'Oz (d'autres sources assurent que Toto a été choisi car, en latin, le terme signifie universel).

    David Paich et Jeff Porcaro se connaissent depuis l’adolescence.  Leurs études terminées, David et Jeff continuent avec le renfort de Steve Porcaro et de Steve Lukather. 

     On les retrouve derrière les artistes les plus divers, de Jackson Browne à Barbra Streisand, en passant par Earth, Wind & Fire, Elton John et Aretha Franklin. En 1976,  ils sont presque tous réunis pour les sessions de l'album “Silk Degrees”, de Boz Scaggs.

     C'est après l'enregistrement de ce disque que David Paich et Jeff Porcaro décident qu’il est temps de sortir des studios. Le métier de musicien de sessions est certes très lucratif, mais ils ont envie de s'exprimer dans un travail plus personnel. C'est ainsi que voit le jour TOTO.

    Il faut savoir que si l'on fait l'addition le nombre d'albums sur lesquels au moins l'un des membres du groupe a participé, on arrive au nombre de 5000, un record.

    Le coup d’essai de Toto est un coup de maître. "Hold the line", le premier single extrait de leur premier album, se classe N°5 aux Etats-Unis .

    Ce succès populaire s’accompagne d’une critique parfois très dure. Le magazine "Rolling Stone" par exemple, ne voit dans ce disque qu’une technique parfaite au service d’une musique sans âme. 

    Les deux albums suivant ne sont guère convaincants et le succès n'est pas au rendez-vous.

     Finalement, c'est avec l'album TOTO IV en 1982 que le groupe obtient la consécration internationale. On retrouve sur ce disque les incontournables  "Rosanna" et "Africa".

    C'est donc ce groupe qui était hier soir à l'Olympia. 

    Le plupart des places étaient debout, surement à la demande du groupe, pour avoir une meilleure ambiance. Et on peut dire que c'est efficace.

    Un public chaud, avec plus de jeunes que je ne le pensais, qui connait le répertoire du groupe par cœur.

    J'avoue que ce n'est pas mon cas. J'aime bien ce groupe, mais je dois avouer qu'il y a bien longtemps que je n'ai pas acheter l'un de leurs albums. De grands musiciens dont les compositions ne m'ont pas toujours emballé .

    A 20 heures on a droit à une première partie. 

    Une chanteuse québécoise, Pascal Picard, qui réussit fort bien à se mettre le public dans la poche avec beaucoup d'humour et une prestation réussie.

    Vous connaissez peut-être ce morceau.

    21 heures , le groupe entre en scène, avec Steve Porcaro, David Paich, Steve Lukater, ceux qui sont là depuis le début. 

    Un son Pop-Rock, Jazzy, Funky, Soul, Rock progressif, c'est tout cela en 2 heures, avec des musiciens hors normes.

    Je ne connais pas les premiers morceaux, mais ça envoie, puis rapidement on a droit à "Hold the Line". C'est chaud!

    A la fin de ce billet vous aurez droit à des vidéos d'hier soir que j'ai trouvé sur youtube.

    Pour le moment voici des morceaux qui ont été interprétés hier soir par le groupe.

    Superbe ballade, avec un solo de guitare d'une beauté,  qui figure sur TOTO IV.

     

    Grand moment avec ce solo de guitare sublime de Steve Lukater sur Bridge Of Sighs de Robin Trower.

     

    Les deux incontournables bien sur.

    Comme promis voici quelque videos prises hier soir, avec pour débuter une plus émouvante que les autres.

     

    Il est assez amusant de voir dans une société ou l'on fume de,moins en moins, les téléphones portables ont aussi réussi à remplacer les briquets dans les concerts.

     


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