• La Grande Sophie et son excellent dernier album, "Nos Histoires".

     

    Dix-huit ans après son premier album paru en 1997,La Grande Sophie nous a livré en septembre dernier son septième album, "Nos Histoires". Et les critiques sont unanimes pour dire qu'il s'agit de son meilleur opus alors que le précédent avait déjà été encensé.

    Sophie Huriaux est née le 18 juillet 1969 à Thionville (Moselle). Elle grandit à Port de Bouc dans la région de Marseille dans une famille très engagée politiquement.

    C'est en 2003, avec son 3ème album "Et si c'était moi", et les morceaux "Du courage" et "On Savait" (devenir grand) que "La Grande Sophie" a vu sa carrière décoller.

    Depuis elle continue son petit bonhomme de chemin, étant devenue pour moi la chanteuse majeure de sa génération. D'excellents textes, de belles mélodies qui naviguent entre variété et pop-rock, et une voix à la fois douce et mélancolique bien agréable à écouter.

    Et lorsqu'elle déclare:  "je consacre beaucoup de temps à observer les gens et ne suis pas loin de considérer la paresse comme une qualité" , c'est pour moi une raison supplémentaire d'apprécier son talent .

    Pour revenir sur ce dernier excellent album,  la chanteuse nous dit à propos du premier single de son dernier album, "Maria Yudina',:  "Maria Yudina était la pianiste préférée de Staline, mais aussi une opposante, une résistante au régime. Une femme seule et courageuse, qui osait lui envoyer des courriers du genre : « je prierai pour les péchés que vous commettez contre le peuple russe »… Staline ne l'a pas fait emprisonner ; il lui a interdit certains concerts, en a autorisé d'autres. L'histoire dit qu'on aurait retrouvé un enregistrement de Concerto 24 de Mozart, par Maria Yudina, à côté de son lit de mort."

    C'est coincée à Hanoï ou elle a rencontré une autre culture qu'elle a retrouvé l'inspiration pour écrire de nouveaux morceaux après une longue tournée. Voici ce petit bijou.

    Un dernier excellent morceau de ce disque..

    Et maintenant quelques titres plus anciens...

     


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    Sophia Aram au Palais des Glaces. Une soirée très spéciale.

    Je tiens tout d'abord à préciser que c'est un quartier que je connais fort bien pour y avoir travaillé dès mon arrivée à Paris il y a bientôt 25 ans. Je continue de le fréquenter fréquemment parceque l'on si sent bien, que toutes les couches de la société y cohabitent sans créer le moindre problème.

    Il était environ 19 heures 30 lorsque je suis arrivé à la station "République" ce jeudi 19 novembre, et plutôt que de prendre la sortie "Rue du Faubourg du Temple" qui donne directement sur le "Palais des Glaces", je décidais de me rendre un moment sur la Place de la République.

    Sophia Aram au Palais des Glaces. Une soirée très spéciale.

    Je fus tout d'abord impressionné par le nombre de personnes qui se recueillaient autour de la Statue de la République alors que la pluie tombait fortement. La présence de nombreux médias venus du monde entier autour de ce momument est également très troublante, alors que nous sommes déjà 6 jours après l'horrible drame.

    C'est avec ces images difficiles à digérer que je me rendais vers la salle de spectacle. 

    A quelques mètres de celle-ci, à l'angle de la rue de la Fontaine-au-Roi et de la rue du Faubourg du Temple, je découvre de nombreux bouquets de fleurs et des bougies en mémoire des 5 clients du bar "A la bonne bière", qui sont tombés ce vendredi soir. Un  endroit ou il m'est arrivé aussi de prendre un verre.

    C'est donc à quelques mètres de ce lieu que je vais assister au spectacle de Sophia Aram, qui nous raconte ici comment elle a vécu ce drame en direct ...

    Il est un peu plus de 20 heures lorsque l'humoriste entre en scène. Sa première réaction est de nous remercier d'être présents, elle nous applaudit d'être venus par ces temps difficiles, ou l'on fait un peu plus que de ne pas rester sous la couette. Elle oublie de juste de préciser que s'il y a une personne courageuse dans la salle, c'est avant tout elle et elle seule.

    Bien sur elle ne peut commencer sans revenir sur les évènements de vendredi dernier. Elle égratigne au passage les réactions de certaines personnalités. Arno Klarsfeld ou encore Nadine Morano figurent en bonne place .

    Puis son spectacle prend un ton plus léger, elle s’intéresse tout d'abord aux deux best-sellers de l'année 2014, les "livres" de Valérie Trierweiler et  Eric Zemmour. 

    Puis vient le moment ou elle se transforme en "tante Fatima" pour son excellent  sketch sur les bobos .   "On n'est plus chez nous" dit le personnage, on est envahi . Ils ont un look bizarre. : Elle se moque des réflexes de repli sur soi de ces gens  qui "mangent des légumes oubliés et donnent des prénoms également oubliés à leurs enfants".

    Comme on le voit, avec Sophia Aram, même les sketchs qui peuvent paraître plus légers ont toujours un message à faire passer.

    Il y a aussi un sketch sympa sur ce qui est de droite ou de gauche , comme par exemple le coca (de droite), et sa version light (de gauche) . Se méfier aussi de celui qui peut avoit une tête de droite  "Arnaud Montebourg,  mais qui est de  gauche. On a l'inverse avec Jean-Louis Borloo.

    Quant à Macron, il a une tête de droite.....et il est bien de droite.

    La famille Le Pen est bien sur très présente..

    Il y a aussi cette jeune beurette qui part rejoindre l'état islamiste. L'humoriste compare ces jeunes filles à des "dindes qui chercheraient à trouver un emploi dans une rotisserie" . 

    Dans la dernière partie elle revient sur l’attentat de Charlie Hebdo en réussissant à nous faire rire avec les funérailles de son ami Charb.

    Elle n'oublie pas d'égratigner au passage Janette Bougrab, qui est la preuve que Charb aimait les caricatures par dessus tout .

    Elle nous fait écouter Jean-Michel Apathie et Laurent Fabius,une occasion pour elle de régler ses comptes avec les journalistes et une certaine gauche qui, avant le massacre de janvier dernier, ont critiqué Charlie-Hebdo pour leurs caricatures contre le Prophète Mahomet. Elle nous fait aussi entendre le discours de Todd, qui lui, a fait encore plus fort, en le faisant après. 

    Cette gauche qui aime tant parler au nom des gens d'origine musulmane, de penser pour eux,de les victimiser, horripile au plus haut point Sophia Aram.

    Pour ceux qui n'auraient pas encore compris..

    Drôle, intelligente, espiègle, belle, excellente comédienne, Sophia Aram nous a séduit avec un spectacle qui lui ressemble, un spectacle co-écrit avec celui qui est son compagnon depuis 20 ans.

    Il est 21 heures 30 lorsque nous quittons la salle. Je décide de retourner sur la Place de la République. Il y a encore du monde. 

    Une jeune fille, seule, se met à pleurer et part en courant. 

    Sophia Aram au Palais des Glaces. Une soirée très spéciale.

     


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  • Commençons avec un groupe que je ne connaissais pas avant le 13 novembre dernier , et dont je me serais bien passé pendant de longues années encore .

    Juste pour rendre hommage à ses fans disparus.

     

    Continuons en musique. Puisque cela emmerde tant ceux qui nous haïssent.

     

     


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  • Ecoutez-les.

    Tout d'abord, voici Magyd Cherfi du groupe Zebda

     

    Voici sa tribune parue dans Libération, intitulée : "Je deviens solennellement français". 

    "Il y a des jours comme ça où on aime la France, où on a envie de chanter la Marseillaise, envie d’être tricolore comme un supporter insupportable. Il y a des jours où on se reproche de pas être assez français. Des jours où on voudrait s’appeler Dupont quand on s’appelle Magyd. Suis-je toqué ? Suis-je choqué ? Oui je laisse se répandre la douleur en mon cœur et reposer ma tête percutée de plein fouet.

    C’était un carnage et c’est mon jour de baptême, je deviens solennellement français, c’est dit. Je promets devant le fronton des mairies d’aimer la France pour le pire et le meilleur, de la protéger, de la chérir jusqu’au dernier souffle. Suis-je sonné ? Miné ? Je nais.

    Il y a des jours comme ça où même anar on porte un drapeau parce que c’est tout ce qui reste à brandir après l’embrasement et il est bleu blanc rouge. Il y a des jours où on aime ce pays même quand il a tort, même quand il se trompe parce qu’il est nous jusque dans les entrailles.

    Des jours comme ça où on aime ce pays, ses hameaux, ses villages, ses monuments aux morts. Des jours où on regrette de pas la ménager la vieille dame aux quatre cents fromages.

    Des jours où on préfère la justice à sa propre mère, des jours où on est à l’envers. Des jours qui dépassent nos propres idéaux de liberté, d’égalité, de fraternité. Des jours plus forts que la vie et c’est des jours de mort.

    C’est vrai, des jours comme ça où on reprocherait à Renaud, Ferré, Brassens d’avoir aimé que la France et pas assez la patrie. Des jours où on voudrait être patriote sans qu’un danger nous guette. Avant le sang, avant le feu.

    On devrait avoir envie de sauver la France avant les signaux d’alerte, avant que la mort ne vienne exhaler son odeur dégueulasse. Allez ! Prenons les armes et sauvons ce trésor qui est la république et même la nation. Il y a des jours comme ça où on est de droite, de gauche, de tous les bords tant qu’ils respectent le droit de pas être d’accord. On envie ce pays d’autant tolérer d’avis contraires, d’idées extrêmes et nauséabondes.

    Des jours comme ça où on mesure l’état de droit, la liberté, le combat pour la laïcité qu’elle que soit sa maladresse. D’assumer les débats foireux de l’identité nationale, de dire oui à la France quelle qu’elle soit, de tout assumer, Pétain et Jean Moulin, le lâche et le héros, l’orfèvre et le bourrin, l’étroit comme l’iconoclaste ? Des jours où Finkielkraut est un enfant de cœur, où le front national n’est qu’un adversaire de jeu.

    Il y a des jours à lire Houellebecq pas pour ce qu’il écrit mais parce qu’il a peur ! Des jours à écouter Zemmour, Morano et Delon et la cohorte des dépités parce qu’ils perdent la boule. Des jours comme ça où on veut s’acheter deux sapins, un pour la tradition, l’autre pour l’effort de porter ce pays qui essaie en trois mots de nous faire une place.

    Des jours où on veut manger des crêpes à mardi gras et à Pâques du chocolat.

    Des jours où même noir ou même musulman, on veut bien que nos ancêtres soient gaulois.

    Des jours comme ça où on s’incline devant la tombe du soldat inconnu, où on rechigne pas à la minute de silence. Des jours de fleurs pour tous les «morts pour la patrie» et qu’ils le soient au front ou à l’arrière-salle d’un restaurant. Des jours où on choisit son camp parce qu’il n’y en a pas d’autres.

    Des jours où on applaudit à tout rompre les uniformes, tous les gardiens de la paix, les paras et les flics. Ce jour-là on aime les Français quels qu’ils soient. Des jours, mais il y en aura d’autres.

    Magyd Cherfi (Zebda)."

    Voici maintenant Mohamed Chirani, qui n'a aucunement envie de victimiser ces types.


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  • Nicolas Sarkozy souffrirait-il d'Alzheimer?

    Lorsqu'on écoute Nicolas Sarkozy on a le sentiment qu'il est un homme politique neuf, qu'il n'a jamais été Ministre de l'Intérieur ou Président de la République, bref, qu'il n'est aucunement responsable de la situation critique dans laquelle se trouve notre pays.

    A entendre l'ancien chef de l'Etat, François Hollande est le seul et unique coupable des attentats par son laxisme et sa politique internationale. Il est évident que le Président actuel est loin d'être parfait, que sa politique étrangère n'est pas des plus glorieuses, qu'il y a eu du retard à l'allumage après les attentats de Charlie, mais que les critiques viennent d'un homme politique qui a été au sommet pendant 10 ans c'est assez fort de café. 

    Rappelons ici, et ce n'est pas Alain Juppé qui me contredira, que Sarkozy a commis la faute impardonnable de supprimer "une dizaine de milliers de postes de fonctionnaires de police avant 2012". On peut rappeler  également les nombreux commissariats fermés dans nos banlieues.

    On citera aussi la guerre en Libye qui a déstabilisé toute une région. Au niveau du laxisme, il est bien de regarder du coté de Taubira, mais il faudrait peut-être s'attarder sur le quinquennat de Sarkozy. Il est évident que si l'on s'arrête aux mots, il était d'une intransigeance remarquable, mais hélas au niveau des actes ce fut beaucoup moins efficace . Il suffit juste de s’intéresser au cas d'Isamël Mostefaï, l’un des terroristes du Bataclan qui avait été condamné huit fois sans faire un seul jour en prison entre 2004 et 2010, soit lorsque Sarkozy était aux affaires à l'Intérieur puis à la Présidence. Il va sans dire que si un tel cas s'était produit sous un gouvernement de gauche, il ferait la une des journaux pendant plusieurs jours.

    N'oublia pas que c'est également lui qui a créé la DCRI, ce truc qui fonctionne si mal , et qui est un réel problème dans la recherche de renseignements contre le terrorisme.

    C'est aussi lui qui est à l'origine des liens étroits de notre pays avec le Qatar,ce pays soupçonné de financer l'islamisme radical. 

    Comme on le voit, s'il y a bien un homme politique en France qui devrait faire profil bas aujourd'hui, vu ses antécédents, c'est bien Nicolas Sarkozy. Mais le manque de mémoire ou(et) de courage de nos journalistes, allié au culot phénoménal du personnage, font que l'ancien chef de l’état peut tout se permettre, y compris briser l'union Nationale, sans que personne ne soit scandaliser par une attitude aussi indigne et anti-patriote .


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