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"Under the Silver Lake" de David Robert Mitchell . Le meilleur film de ces 3 derniers mois.
L'histoire:
À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. Elle le fera plonger jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, où il devra élucider disparitions et meurtres mystérieux sur fond de scandales et de conspirations.
Ouf! Enfin un excellent film.
La Coupe du Monde puis la période des vacances. Tout cela n'encourageait pas les producteurs à sortir les meilleurs films en ce moment.
On avait eu droit au numéro 2 de Sicario , appelé "Sicario : La Guerre des cartels".
Mais si ce film est bon, je l'ai trouvé de qualité inférieure au premier. Quelque peu décevant de la part du scénariste Taylor Sheridan, à qui nous devons les magnifiques "Comancheria" et "Wind River".
Mais revenons à "Under the Silver Lake" .
Dès les premiers plans on comprend que nous n'avons pas à faire à un quelconque metteur en scène. Le bonhomme maîtrise parfaitement son sujet .
Dès le début on a droit à un clin d’œil à Hitchcock et son "Fenêtre sur cour".
Ce film cherche constamment à rendre hommage au cinéma noir des années 50 et 60 mais de façon très moderne, le tout sur le ton d'un humour pour le moins décalé.
Dans ces quelques lignes le réalisateur nous parle très bien de son film. On peut juste regretter que son scénario ne soit pas totalement abouti. On a le sentiment qu'il manque quelque chose à cette oeuvre fascinante et hors du commun.
Il faut ajouter que la musique originale composée par Richard Vreeland, mieux connu sous le pseudonyme de Disasterpeace, est exceptionnelle. Elle est parfaitement dans le ton du film qui tient absolument à rendre hommage au cinéma noir des années 50 et 60.
Si on y ajoute les quelque morceaux créés au piano par un vieillard cynique, qui prétend avoir composé tous les tubes de ses 60 dernières années, vous allez en prendre plein les oreilles.
Pour résumé, si vous vous définissez comme un enfant de la culture pop de ces 60 dernières années, et que votre cerveau apprécie l'humour quelque peu décalé, si vous aimez le cinéma, vous aimerez obligatoirement "Under the Silver Lake".
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