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"Christophe". Retrouve le paradis des Artistes
Que ce soit par son attitude, son mode de vie, son envie permanente de création, de nouveauté , tout en lui prouvait que Christophe était un véritable artiste.
Son vrai nom est Daniel Bevilacqua. Il voit le jour le 13 octobre 1945 à Juvisy-sur-Orge. Il est issu d’une famille d’immigrés italiens. Dès son plus jeune âge,il se passionne pour le cinéma. L'école n'est pas son fort, il y préfère la chanson française, le blues et le rock . Au début des années 60, il se lance dans la musique avec le groupe Danny Baby et les Hooligans.
Son pseudonyme, Christophe, serait venu à cause de sa passion pour les voitures.
En effet, sa grand-mère, qui était inquiète à cause de sa passion pour la vitesse, lui aurait offert un Saint Christophe.
Après son service militaire, Christophe se lance en solo et en 1965 il cartonne avec " Aline" . L'année suivante il enchaîne avec Les marionnettes .
Après des débuts fracassants, il entame une traversée du désert qui va se terminer en 1973.
Mais pendant cette traversée du désert, il enregistrera tout de même quelques petits bijoux , comme "La Petite Fille 3ème, en 1971. Il y a quelque chose de Polnareff dans ce morceau.
C'est donc en 1973 qu'il pénètre dans une nouvelle ère en se créant un univers très personnel. Il entame une collaboration avec un nouveau parolier, Jean-Michel Jarre. La même année sort l’album "Les Paradis perdus".
La consécration arrive l’année suivante, avec l’album "Les mots bleus".
Même si les albums suivants, "Samouraï" (1976), et "La dolce Vita"( 1977) rencontrent moins de succès, on y trouve quelques morceaux remarquables.
A nouveau, il va traverser un passage à vide avant de revenir en 1983 avec un énorme tube "Succès fou" .
Chanson surprenante de 1985, écrite pour Stéphanie De Monaco.
Toujours en 1985.
Il marque ensuite une pause dans sa carrière, avant son come-back en 1996, avec l’album Belivacqua.
Extrait de l’album « Aimer ce que nous sommes » sorti en 2008.
Pour faire le lien avec ses débuts. Lorsqu'on se retrouve comme au bon vieux temps.
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