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Les films que j'ai vu cette semaine.
"Marguerite", "Much Loved", "Le prodige", "Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E" et "The Program" pour terminer; voici les films sortis cette semaine que je suis allé voir.
1
C'est tout d'abord "Marguerite" de Xavier Giannoli, que j'ai vu lundi dernier en avant- première.
Encensé par la critique, j'ai été personnellement déçu par ce film qui nous raconte l'histoire d'une baronne fortunée, passionnée d'art lyrique qui donne des concerts privés alors qu'elle chante comme une casserole mais que personne n'ose le lui dire. Ni son mari qui la protège, ni ses amis qu'elle entretient, ni son majordome qui la vénère....
La reconstitution des années 20 est splendide, les acteurs, (on pense à Catherine Frot et Michel Fau) sont parfaits, mais après un début réussi on s'ennuie très vite. Ce film qui dure plus de deux heures aurait beaucoup gagné à perdre au minimum 30 minutes.
Ma note: 10/20
2
"Much Loved" de Nabil Ayouch.
L'histoire:
Marrakech, aujourd'hui. Noha, Randa, Soukaina et Hlima vivent d'amours tarifées. Ce sont des prostituées, des objets de désir. Vivantes et complices, dignes et émancipées, elles surmontent au quotidien la violence d’une société qui les utilise tout en les condamnant.
Ce film a été interdit au Maroc car les autorités l’ont considéré comme un “outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine, et une atteinte flagrante à l’image du Maroc”.
Est-ce plutôt la description de Saoudiens violents, les allusions à la pédophilie, des scènes de sexe assez crues ou l’atmosphère générale de ce film puissant qui ont déplu au gouvernement marocain ?
Ce qui est important aussi dans ce film ,; c'est de voir que malgré la violence, comme quand une des héroïnes se fait tabasser par un client saoudien ou qu’une autre est prise de force par un policier, elles ne sont pas montrées comme des victimes.
Elles vivent des choses extrêmement douloureuses, mais ce n’est pas pour autant que ça n’en fait pas des personnages pleins de vie. Leur humanité transparaît dans des moments pleins de drôlerie et de sensibilité. Ces filles sont capables d’amitié, capables de s’aimer entre elles .
On se demande comment ces filles vont pouvoir s'en sortir, voir le bout du tunnel.....
Ma note: 13/ 20
3
"The program" de Stephen Frears.
On montre de l'intérieur cette énorme machination qui permit à Armstrong de se doper sans que cela se voie. On voit aussi l'hypocrisie des journalistes . Il avait traversé un cancer, en était revenu, rescapé, l'histoire était trop belle pour la démonter. Comment ne pas sacraliser un athlète qui crée une fondation pour les enfants et rafle tous les podiums alors qu'il a frôlé la mort .
Mais au final Armstrong se révélera être un menteur et un despote.
Stephen Frears reconstitue toute l'histoire en s'appuyant sur diverses enquêtes et notamment, sur le livre du journaliste David Walsh. Lequel apparaît dans le film sous les traits de l'acteur Chris O'Dowd. Ferrari, le médecin démiurge par qui tout commence est joué par Guillaume Canet. Quant à Armstrong, il est interprété par Ben Foster, dont la métamorphose physique et l'incarnation relèvent de l'exploit.
Pour le scénario le cinéaste britannique s’est inspiré du livre publié en 2012 par le journaliste d’origine irlandaise, du "Sunday Times", David Walsh . On regrette juste qu'il ne se soit pas plus documenté, que certains aspects de l'histoire du champion dopé aient été occultés.
On pense principalement au le rôle de l'UCI , qui a couvert Armstrong pendant de longues années. Rien sur le sulfureux Hein Verbruggen, Président de l'UCI de 1991 à 2005, grand ami du coureur américain, qui est depuis 2008 membre honoraire du très "prestigieux" Comité international olympique .
Ma note: 13/20
4
"Le Prodige", d'Edward Zwick .
L'histoire:
Les deux superpuissances en pleine guerre froide s'affrontent par échiquier interposé . C'est la célèbre partie d'échecs entre l'Américain Bobby Fischer et le Russe Boris Spassky en 1972.
On suit aussi le parcours de Bobby Fischer, de son enfance à ce fabuleux duel. On voit à quel point il était malade, paranoïaque, pour ne pas dire fou. Un personnage complexe pour une vie complexe .
On n'est pas obligé de savoir jouer aux échecs pour apprécier de film. Tobey Maguire, connu du grand public grâce à son interprétation de Spiderman, se livre ici à une performance intense qui pourrait bien lui rapporter un Oscar.
Ma note: 14,5/20
5
"Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E" de Guy Ritchie.
L'histoire.
Au début des années 60, en pleine guerre froide, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. retrace l'histoire de l'agent de la CIA Solo et de l'agent du KGB Kuryakin sont contraints de coopérer afin de mettre hors d'état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler l'équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires. Leur seule piste : la fille d'un scientifique allemand porté disparu, le seul à même d'infiltrer l'organisation criminelle. Ils se lancent dans une course contre la montre pour retrouver sa trace et empêcher un cataclysme planétaire.
Adapté de la série « Agents très spéciaux » avec Robert Vaughn et David McCallum, le film propose des décors plus vrais que nature. Les années 60 sont reconstituées de façon parfaites.
De l'humour, de l'action, c'est pétillant, frais, rythmé, la réalisation est impeccable.
Et puis bien sur, dans ce genre de film il y a toujours l'atout charme. Il est ici magistralement incarnée par Alicia Vikander, rayonnante de beauté dans ces tenues des années 60 qui savaient si bien mettre en valeur les jolies filles.
Ma note: 15,5/ 20
Tags : cinéma
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