• Un Euro 2016 médiocre: Un message pour l'Europe ?

    L'Euro 2016 a son vainqueur, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne peut satisfaire les amoureux du beau football.

    Mais avouons que si cette équipe n'a guère montré de spectacle, aucune équipe n'a démontré une supériorité éclatante lors de ce tournoi.

    En effet, il arrive parfois qu'une équipe spectaculaire se fasse éliminer de façon injuste sur un match, mais lors de cet Euro nous avons beau chercher, aucune équipe n'a dominé son sujet et ses adversaires.

    Les croates, très bons au premier tour, comme très fréquemment dans leur histoire, se sont retrouvés totalement tétanisés dès le premier match à élimination directe.

    Les grandes nations de ce sport ont, une à une, montré leurs limites .

    L'Allemagne, Championne du Monde en titre, sait toujours aussi bien conserver le ballon, mais elle n'a plus ce pouvoir d'accélération qui lui permettait de multiplier les occasions . De plus on a vu qu'il lui manquait un grand buteur.

    L'Espagne, déjà renvoyé chez elle dès le premier tour du Mondial brésilien de 2014 n'a pas su, ou voulu, se séparer de certains de ses cadres qui n'ont plus aussi faim qu'il y a quelques années. 

    Son jeu fait de circulation du ballon ne débouche plus sur rien. Aux plus belles heures de sa domination, on se disait qu'à un moment donné Xavi ou Iniesta allait servir un caviar à l'un de ses partenaires afin qu'il transforme cette possession de balle en but. Mais aujourd'hui on a le sentiment que c'est surtout la formation ibérique qui se retrouve anesthésiée par son propre style de jeu .

    Et puis l'Italie n'est plus l'Italie, même si elle a montré plus que ce que l'on nous promettait. On nous avait annoncé une formation moribonde, et au final elle aura su tirer le meilleur parti de ses qualités limitées.

    On ne saurait en dire autant de la Belgique, qui figurait parmi les favoris si l'on en croit les spécialistes.

    Mais une fois de plus on a la preuve avec cette équipe qu'une accumulation de grands joueurs ne fait pas un groupe soudé et cohérent.

    Et puis il y avait la France, dont on connaissait les limites avant le début du tournoi. Dans un tournoi peu relevé il aura manqué peu de choses aux bleus pour aller jusqu'au bout. De l'envie et une excellente mentalité n'auront su pallier l'absence d'un réel patron dans le jeu et sur le terrain .

    Et puis revenons sur cet Euro à 24 équipes, le premier de l'histoire, voulu par Michel Platini.

    S'il est un succès au niveau de l'image sympathique donné par des supporters venus de nations qui ne se seraient peut-être pas qualifiés sans cette nouvelle formule, il est un échec cuisant au niveau du spectacle offert sur les pelouses.

    Et puis en dehors du public portugais, qui peut avoir de l'admiration pour une sélection qui n'a remporté qu'un seul de ses 7 matchs avant les prolongations, ne se qualifiant qu'en troisième position de son groupe du premier tour après 3 matchs nuls?

    Oui,voilà ou se situe la grande aberration de ce tournoi a 24 équipes . Avoir des 3èmes qualifiés dans un groupe de 4, c'est comme si on laissait passer dans la classe supérieure un élève qui possède une moyenne inférieure à 7  (3 points sur 12 pour les portugais).

    L'Euro est dorénavant merveilleusement bien calqué sur cette Europe injuste que rejette les peuples. 

    On l'élargit de plus en plus, on le rend injuste, on nivelle par le bas. 

    Une fois de plus le football est un excellent révélateur de la société actuelle.

    Et même la grande Allemagne qu'on veut nous imposer comme l'exemple à suivre, y démontre aussi ses limites. Serait-ce un signe?  

    Oui, si l'on veut comparer l'Euro de football avec L'Union Européenne, c'est très bien.

    On voit que les deux fonctionnent mal, que plus aucune nation de ce Continent ne veut être positif à l'image du jeu pratiqué lors de ce tournoi.

    Cet Euro à 24 est peut-être très bien pour voir des fans sympathiques, mais pour le football c'est une catastrophe. 

    Et il me semble que la priorité de cet événement doit  encore se situer un peu sur le carré vert , tout comme l'Europe doit en priorité se préoccuper du bien être de son peuple.


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  • Olivia de Havilland fête ses 100 ans .

    Olivia de Havilland restera pour tous les amoureux du cinéma la  Mélanie de "Autant en emporte le vent", le chef-d’oeuvre de Victor Fleming sorti en 1939 .

    Elle est née à Tokyo le 1er juillet 1916  de parents britanniques. En 1918 la famille s'installe en Californie. Elle est aussi la sœur de Joan Fontaine qui nous a quitté en 2013,et qui avait obtenu l'Oscar pour son rôle dans Soupçons d’Alfred Hitchcock.

    C'est à partir de 1935, et sous les ordres de Michael Curtiz, qu'Olivia de Havilland obtiendra ses premiers grands rôles avec pour partenaire Errol Flynn.

    On retrouve ainsi le trio dans "Capitaine Blood" (1935) ; "La charge de la brigade légère" (1936) et surtout "Les aventures de Robin des Bois" (1938). 

      Elle était à l’époque en contrat avec la Warner et a fait des pieds et des mains auprès de son producteur pour qu’il la loue à la MGM afin qu’elle puisse jouer dans "Autant en emporte le vent". Un choix qui s’est révélé payant puisque son interprétation lui a valu une nomination aux Oscars dans la catégorie Meilleur Second Rôle.

     Elle en conclue qu'elle possède le talent nécessaire pour interpréter de rôles à la palette plus éttoffée que ceux qui lui sont proposés par la Warner. C'est alors qu'elle décide d'affronter la firme dans un long bras de fer judiciaire qui débouchera en 1943 sur une nouvelle loi limitant la durée des contrats entre acteurs et entreprises de production. Ayant obtenu gain de cause, Olivia de Havilland se voit enfin offrir la possibilité de varier ses rôles. Elle obtient ainsi une série de succès retentissants à partir de 1946. Son jeu s'étoffant, on lui découvre un sens du tragique et une disposition à l'ambiguïté dans des films tels que "La fosse aux serpents" (1946) d'Anatole Litvak, "A chacun son destin" (1946) de Mitchell Leisen et "L'héritière"(1949) de William Wyler. Elle remporte d'ailleurs deux oscars pour ces deux derniers films.

    Par la suite, dans les années 50, elle démarre sa vie de femme et de mère et refuse de plus en plus de rôles à Hollywood (dont Un Tramway nommé désir). Elle  a été la première femme à être présidente du jury au Festival de Cannes.

    Depuis 1953, elle vit à paris dans le XVIe arrondissement , sa seconde patrie depuis son mariage en 1955 avec l'ancien directeur de Paris-Match Pierre Galante avec qui elle a eu une fille, Gisèle.

    Elle avait aussi un fils (décédé en 1991), né d'un premier mariage avec le romancier Marcus Goodrich. 

    Pour célébrer cet anniversaire, le Mc Mahon cinéma, met à l'honneur ce week-end la doyenne des stars hollywoodienne dans 2 films, "Autant en emporte le vent" de Victor Fleming et "La double énigme" (1946) de Robert Siodmak.

    http://www.cinemamacmahon.com/web/programme.html


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