• "La maison des étrangers"(1949) de Joseph Mankiewicz . Une oeuvre beaucoup trop méconnue.

    "La maison des étrangers"(1949) de Joseph Mankiewicz . Une oeuvre beaucoup trop méconnue.

    Joseph Mankiewicz  est sans conteste l'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma et sa filmographie est là pour le prouver.

    "La Comtesse aux pieds nus", "L’Aventure de Mme Muir", "Soudain l'été dernier", "Chaînes conjugales", "Eve","Jules César", "L’Affaire Cicéron", "Le limier" sont quelques uns de ses très grands films .

    Je vais vous parler aujourd'hui d'un film moins connu mais qui vaut le déplacement, " La Maison des étrangers", sorti en 1949. 

    L’HISTOIRE : Max Monetti est de retour à New York. Cet ancien avocat vient de purger sept ans de prison. Son père Gino, banquier soupçonné de pratiques frauduleuses, est mort pendant son incarcération. Les trois autres fils de Gino ont enregistré la banque à leur nom, et, pour eux, le retour de Max n’est pas une bonne nouvelle, il est revenu pour se venger .....

    C'est au Mac-Mahon, ce cinéma du 17ème arrondissement  qui consacre jusqu'au 20 juin un cycle de 14 films au génial réalisateur américain, que j'ai découvert ce film. 

    C'est Edward G. Robinson qui tient le haut de l'affiche. Il recevra le prix d'interprétation au festival de Cannes 1949 pour ce rôle.

    Le principal personnage féminin, d'une extrême sensualité et à la grande force de caractère, est divinement incarné par Susan Hayward .

    "La maison des étrangers"(1949) de Joseph Mankiewicz . Une oeuvre beaucoup trop méconnue.

    On retrouve aussi Richard Conte, acteur qui figurera bien plus tard au générique du Parrain de Françis Ford Coppola. Un Coppola qui de toute évidence s'est fortement inspiré de ce film pour sa célèbre trilogie. 

    Les Monetti sont des Corleone d'avant l'heure.

    Un patriarche qui sous une bonhomie apparente s’avère odieux. Un banquier qui prend quelques libertés avec la loi. 4 fils dont le chouchou qui a tous les droits, le frustré qui n'attend que son tour, le type qui se mouille pas trop et qui reste à distance, et l'inévitable idiot du clan.   

    Un film avec 3 ou 4 scènes qui restent en mémoire. L'opéra italien, des dialogues étincelants, la narration en flashback (l'une des spécialités de Mankiewicz), des personnages forts, et une direction d'acteurs parfaite. 

    Si vous voulez en savoir plus..

    http://shangols.canalblog.com/archives/2011/06/12/21378273.html

     

    « Mon mari est mort heureux. — Non, votre mari a été heureux de mourir. »


    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :