• Maureen O'Hara rejoint Ford et Wayne.

    Maureen O'Hara rejoint Ford et Wayne.

    L'une des dernières grandes Stars d'Hollywood digne de ce nom nous a quitté ce samedi à l'age de 95 ans.

    Elle était aussi célèbre pour sa chevelure rousse, tout comme Rita Hayworth . Un journaliste dira même qu'elle était "plus éblouissante qu'un coucher de soleil".

    L'actrice préférée de John Ford, avec qui elle a tourné 5 films, est née  dans la banlieue de Dublin le 17 août 1920 .

    Sa mère était une comédienne et chanteuse irlandaise qui l'initie très jeune à la danse et à la musique. Précoce et talentueuse, Maureen intègre à 14 ans à peine le prestigieux Abbey Theater où elle apprend les bases du théâtre classique et de l'opéra .

    Mais c'est avec Alfred Hitchcock, et grâce à Charles Laughton qui a remarqué son talent et ses yeux lors d'essais, que la jeune actrice de 19 ans obtient son premier grand rôle dans  "La Taverne de la Jamaique" (1939) .

    La même année, et toujours avec Charles Laughton, elle sera Esmeralda dans "Quasimodo" de William Dieterle, l'une des meilleurs adaptations au cinéma de "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo .

    Mais c'est à partir de l'année 1941 que sa carrière va prendre une autre dimension avec 

     John Ford dans le magnifique "Qu'elle était verte ma vallée".

    Maureen O'Hara rejoint Ford et Wayne.

     

    Par la suite, le célèbre réalisateur utilisera encore le talent de l'actrice à 3 reprises dans «Rio Grande» en 1950, puis «L'homme tranquille» en 1952, "Ce n'est qu'un au revoir" en 1955,  et enfin «L'aigle vole au soleil» en 1957.

     

    Dans les années 40, on la retrouve dans des films de pirates comme  "Le Cygne noir" (1942), d'Henry King" ou "Pavillon noir" deFrank Borzage, (1945).

    En 1947  c'est "Sinbad le marin" ou encore "Miracle sur la 34e Rue", ce très joli conte sur l'existence du Père Noël .

    Dans les années 50, ce sont surtout les films tournés sous les ordres de Ford qui retiennent l'attention. 

    En 1943, elle tourna même sous les ordres d'un des plus grands réalisateurs français alors expatrié aux USA, Jean Renoir. Souvent décrié, ce film de commande sur la Résistance , "Vivre Libre", n'est pas si mauvais .

     

     

     


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