• Salvatore Adamo à l'Olympia. "Petit bonheur" est devenu grand.

    Il y a tout d'abord le public. Pour la très grande majorité, ils avaient entre 10 et 20 ans dans les années 60. Ils ont juste un demi-siècle de plus, mais toujours cette lueur éternelle dans leur regard pour leur idole. 

    La différence sociale est bien présente dans la salle. La France bourgeoise et parisienne est mêlée à celle plus prolétaire venue de province.On a vraiment le sentiment que pour cette dernière partie du public, Adamo est à l'image de leur vie, l'amour du travail bien fait et une vie sans excès.

    C'est un demi-siècle d'une France qui s'est rarement côtoyée, qui s'est parfois affrontée, mais qui se retrouve ce soir autour d'un artiste qui fait l'unanimité. Ils sont là pour le prouver.

    Le concert pêut commencer

     

    Dans la salle est également présente Chantal Lauby, elle qui avait été jusqu'à  utiliser une chanson du célèbre d'Adamo pour nommer l'un de ses films "Laisse tes mains sur mes hanches", dans lequel il faisait une apparition.

     

    Sans en avoir l'air, le chanteur s'en prend à ses "révolutionnaires soixante-huitard" qui ont oublié leurs idéaux.

    Avec sa douceur et sa sensibilité, il sait trouver les mots juste  pour rappeler que les hommes aussi sont des êtres fragiles, sensibles . Très jolie chanson.

     

    Très belle chanson aussi sur l'amitié.

    10 musiciens dont un quatuor de cordes remarquable . Des cuivres, de la clarinette, l'accordéon, des musiciens qui passent d'un instrument à l'autre avec le même talent. L'artiste ne se moque pas de son public. La voix aussi est intacte, le son est excellent. 

    C'est vrai, je me rends plus souvent aux concerts d'artistes dits "pop-rock", mais c'est un réel "petit bonheur" de retrouver ces chanteurs de "variétés" qui sont les témoins d'une "Douce France", celle de notre enfance. Ils enjoliveront pour toujours la mémoire collective d'une époque ou l'on imaginait l'avenir plus beau que le présent. 

    Ce duo en forme de clin d’œil à "Vous permettez monsieur".

     

    Et puis il y a les grand classiques. Quel bonheur.

    Et pour terminer, emportés par la vague...

     

     

    Une seule conclusion s'impose à cette soirée ...

    Et comme dirait Salvatore, "Merci, merci".

     


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