• "Au nom de ma fille" de Vincent Garenq .

    L'histoire:

    Un jour de juillet 1982, André Bamberski apprend la mort de sa fille Kalinka. Elle avait 14 ans et passait ses vacances en Allemagne auprès de sa mère et de son beau-père le docteur Krombach. Rapidement, les circonstances de sa mort paraissent suspectes. 

    L'ambiance pesante, qui navigue entre passé et présent, créé un suspense haletant. On apprécie également de voir qu'à aucun moment le film ne plonge dans l'excès de sensiblerie.  

    On peut juste regretter qu'on ne s’intéresse pas assez à la psychologie des personnages, en particulier celle du Dr Krombach .

    Dans un rôle très difficile, Daniel Auteuil joue très juste, tout comme l'ensemble des comédiens .

    Ce qui ressort avant tout de ce film, c'est le courage et la volonté d'André Bamberski dans son combat pour faire condamner l'assassin de sa fille malgré les nombreux blocages judiciaires et politiques qu'il a du affronter .

    Il est évident que sans la ténacité incroyable de cet homme, jamais Dierter Krombach n'aurait été condamné pour le meurtre et le viol de la petite Kalinka Bamberski.

     

    "Midnight Special" de Jeff Nichols.

    Fuyant d'abord des fanatiques religieux et des forces de police, Roy, père de famille et son fils Alton, se retrouvent bientôt les proies d'une chasse à l'homme à travers tout le pays, mobilisant même les plus hautes instances du gouvernement fédéral. En fin de compte, le père risque tout pour sauver son fils et lui permettre d'accomplir son destin. Un destin qui pourrait bien changer le monde pour toujours.

    Pour tout dire ce film qui est encensé par les critiques m'a laissé sur ma faim.

    Voici une critique lu sur Allociné qui résume assez bien mon sentiment:

    ""Midnight Special" du talentueux Jeff Nichols, après son excellent "Mud" et un "Take Shelter" pas mal du tout, semblait à l'évidence le troisième long métrage qui confirme la règle jamais deux sans trois ! Alors de plus encouragé par le très bon accueil de la presse, on y fonce tête baissée pour enfin découvrir cette merveille... Et tout démarre en effet très bien, le style de Jeff Nichols un peu Seventies dans sa vision du monde est bien ressenti, et ainsi cette histoire d'enlèvement se présente bien avec une part de mystère bien dosée, les différents enjeux entre la secte, le FBI aux trousses des ravisseurs bien, eux bien amorcés ! Alors comme sur des rails, on est lancé pour l'aventure avec des ambiances souvent superbes, des plans et des tons qui composent de belles images d'artiste... Puis le surnaturel à travers Alton cet enfant si convoité, se met en place, avec des événements spectaculaires qui annoncent une suite palpitante ! Au delà de ses yeux qui émettent une lumière blanche éblouissante, qu'il protège avec des lunettes de piscine, c'est encore plus sa seule présence, même vu de dos, qui inquiète et fascine à la fois... Côté interprétation des rôles principaux, Kirsten Dunst est délicate, sensible comme l'est aussi, ce père meurtri joué par Michael Shannon tandis que le jeune Jaeden Lieberher assure étonnamment. Puis en dépit de tout, doucement l'histoire tourne en rond avec un scénario peu développé, le film se met à ronronner doucement, ne comptant que sur les petits cailloux que le cinéaste s'est contenté de disposer sans nous en donner plus, sans proposer de réelles et nouvelles pistes qu'on assemblerait pour comprendre le pourquoi du pourquoi ! Tout s'essouffle donc vite, par manque d'inspiration, on comprend certes en filigrane les raisons de cette fuite en avant mais cette histoire de science fiction a pour le coup un goût de déjà vu, et ne semble pas aboutie dans sa finalité... Le FBI, et cette secte religieuse sont au coude à coude, se surveillent, ont le même enjeu sans que ce point ne soit vraiment approfondi, alors qu'il était essentiel. Alors après un début en fanfare, presque trop beau, on se repose ensuite, on attend et on s'ennuie un peu ! La fin est de plus attendue, étonnante sans doute dans ce qu'elle nous donne à admirer mais n'a pas l'effet escompté. Et donc une déception tout de même, qui confirme la règle de ce fameux adage..."

    "Triple 9" de John Hillcoat.

    L'histoire:

    Ex-agent des Forces Spéciales, Michael Atwood et son équipe de flics corrompus attaquent une banque en plein jour. Alors qu'il enquête sur ce hold-up spectaculaire, l'inspecteur Jeffrey Allen ignore encore que son propre neveu Chris, policier intègre, est désormais le coéquipier de l'un des malfrats.

    Un bon thriller, original,  auquel il manque un petit quelque chose pour en faire un grand film. 

    Vu sur Allociné:

    "Après un chef d'oeuvre et une belle réussite, John Hillcoat change une nouvelle fois de style et d'époque. Flics ripoux et mafia russo-israélienne, dans un Atlanta gangréné par la violence et la corruption, au menu de son nouveau film. Sur le fond rien de bien nouveau, une classique histoire de braquage qui ne tourne pas comme prévu. Sur la forme, Hillcoat manie toujours aussi bien la caméra. Sa mise en scène est précise, solide, carrée. Ça commence très fort, pour se calmer un peu par la suite, mais pour mieux repartir vers un suspens montant crescendo, tournant presque au polar crépusculaire. Il manque une ou deux petites choses pour y arriver. Un ou deux temps morts à éviter, un peu plus d'émotion, un petit temps d'adaptation au début pour situer tous les personnages. Par contre, comme toujours chez le réalisateur australien, très belle direction d'acteurs. Casey Affleck, Chiwetel Ejiofor, Woody Harrelson, Anthony Mackie et Aaron Paul sont impeccables. Tandis que la toujours excellente Kate Winslet campe une redoutable patronne de la mafia de façon aussi étonnante que naturelle. Un contre-emploi quasi jubilatoire. S'il manque donc un petit quelque chose pour faire un très grand polar, Triple 9 est malgré tout réussi et nous fait passer un bon moment, sombre, violent, haletant. En un mot : efficace".


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  • Quand vont-ils dire: "Benzema ça suffit" !

    Si les instances du football français avaient appliqué la charte de bonne conduite des Bleus qui date de 2013, le problème Benzema serait réglé depuis longtemps.

    En effet , dans cette charte il est dit, entre autres, qu' « Etre joueur de l'équipe de France, 23 personnes sur 2 millions de licenciés et des milliers de bénévoles, sous le regard de 65 millions de Français et du monde entier, c'est… ».   « être respectueux », « prendre du plaisir », « être professionnel et exemplaire ».

    A l'époque,  Didier Deschamps s'en voulait le garant. "Je reste attentif car cela peut arriver à tout moment. Il suffit qu'il y en ait un pour mettre en difficulté le groupe", . Il avertissait  qu'au moindre écart, l'auteur n'aura "aucune chance" d'être rappelé.  « Je ne suis pas sur le qui-vive, mais je reste attentif car cela peut arriver à tout moment. Il suffit qu'il y en ait un pour mettre en difficulté l'ensemble. Si c'est le cas, il n'y a aucune chance qu'il revienne. »

    On peut légitimement penser qu'un joueur qui sert d'intermédiaire dans un chantage exercé sur l'un de ses coéquipiers de l'Equipe de France met en grande difficulté le groupe . Et je ne parle pas de la gravité de la faute, qui est digne d'un véritable voyou.

    Mais le sélectionneur et Noel Le Graet, le Président de la Fédération, pour avoir en permanence chercher à minimiser la faute du joueur du Real, se retrouvent aujourd'hui bien mal à l'aise alors qu'éclate une nouvelle affaire impliquant l'ancien Lyonnais.

    Car hier, on apprenait que Karim Benzema était mêlé dans une nouvelle affaire, qu'en janvier dernier il avait été "discrètement entendu comme témoin dans le cadre d'une information judiciaire pour blanchiment en bande organisée" et "blanchiment de trafic de stupéfiants".

     Un nouveau dossier qui risque de mettre dans l’embarras ses éternels soutiens.

    Mais avec les amis qui entourent Karim Benzema depuis de longues années, il est évident que sans le football il serait passé par la case prison depuis belle lurette.  Mais pour Le Graet et Didier Deschamps, il n'est qu'un bon petit gars victime de racisme.

    Pour s'en convaincre, il suffit de se souvenir de l'argumentation pitoyable qu'avait osé avancer le Président de la Fédération pour défendre son protégé en janvier dernier:"Il faut dire quoi ? À mort l'Arabe?".

    On attend avec impatience sa nouvelle réaction afin de dédouaner une fois de plus l'attaquant de l'Equipe de France. 

    A moins qu'il ne se rende enfin à l'évidence. On peut rêver.

     

    Mais d'ici là, que de temps perdu, et surtout, quelle image pitoyable donnée par un Président qui représente en la circonstance la caricature de la bien-pensance qui ne pense qu'à trouver des excuses aux coupables .

    Une posture qui fait tant de mal à notre pays,et hélas, tant de bien au FN.


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  • George martin. Mort du 5ème Beatle à l'age de 90 ans.

    George Martin est né à Londres, le 3 Janvier 1926. Il était avant tout un autodidacte de la musique. C'est par exemple en écoutant des enregistrements qu'il apprend à jouer du Rachmaninov au piano . Pendant la guerre, il s'engage dans l'aéronavale britannique, la Fleet Air Arm.

     En 1947, à 21 ans, il commence ses études au Guildhall School of Music.Il travaille d’abord pour le service de musique classique de la BBC puis rejoint EMI en 1950, en tant qu’assistant d’Oscar Preuss,le patron du label Parlophone, dont il prend à son tour la direction après le départ de celui-ci. Il passe ses premières années chez Parlophone à enregistrer de la musique classique et baroque, des spectacles à succès, et des œuvres régionales . Il décide d’ajouter le rock 'n' roll au répertoire de Parlophone et tente de trouver un groupe susceptible de faire des succès.

    Alors qu'ils ont été jetés par la plupart des labels anglais, George Martin auditionne pour la première fois les Beatles le 6 juin 1962. Bien que sa première impression ne soit pas très bonne il leur fait signer un contrat d’enregistrement.

    Il dira d'ailleurs par la suite : « En fait leurs premières chansons n’étaient pas terribles. Seules "Love Me Do" et "PS I Love You" tenaient la route. Ce sont leurs caractères, leur charisme, leur enthousiasme qui m’ont séduit.

    A la place du batteur d’alors, Pete Best, que Martin trouve médiocre, les Beatles font venir un de leurs amis, Richard Starkey, alias Ringo Starr. Pour l’enregistrement du premier 45 tours des Beatles, Love Me Do, en septembre 1962, George Martin n'est pas très satisfait du jeu de Ringo, et engage un batteur de studio, Andy White. 

    Bien sur, Ringo réintégrera rapidement le groupe, et George Martin sera celui qui saura utiliser au mieux le talent brut des Beatles pour aller vers le son qu’ils cherchent à obtenir, allant de plus en plus loin dans les innovations .

    La plupart des arrangements orchestraux et instrumentaux (ainsi que de fréquentes parties de claviers) seront réalisés ou joués par Martin en collaboration avec le groupe. 

    C'est lui qui a eu l’idée d’ajouter et d’écrire la partition jouée par le quatuor à cordes qui accompagne la guitare acoustique et la voix de Paul McCartney sur Yesterday.

    Voici ce que déclare Paul Mc Cartney aujourd'hui : «[Le souvenir] qui me vient à l'esprit est celui du jour où j'ai amené le morceau "Yesterday" à une session d'enregistrement et où les autres gars ont suggéré que je la chante en solo en m'accompagnant moi-même à la guitare. Quand cela a été fait, George Martin m'a dit: "Paul, j'ai une idée: on peut mettre un quatuor à cordes sur le disque". J'ai répondu: "Oh non George, nous sommes un groupe de rock'n'roll et nous ne pensons pas que cela soit une bonne idée". Avec le ton doux et chaleureux des grands producteurs, il m'a dit: "Essayons, et si cela ne fonctionne pas, nous ne l'utiliserons pas et nous prendrons ta version solo".» [...] Il a pris les accords que je lui ai montrés et a déployé les notes sur son piano, mettant le violoncelle sur l'octave inférieure et le premier violon sur l'octave supérieure, et m'a donné ma première leçon sur comment les cordes s'exprimaient dans un quartet.»

    C’est à partir des séances de l’album Rubber Soul, qui paraît au début de décembre 1965, que la musique des Beatles va se complexifier et que le rôle de George Martin va prendre de plus en plus d’importance. Des cordes, des vents, des claviers, des effets sonores vont bientôt habiller les enregistrements du groupe.

    Sur "Strawberry Fields Forever" où il fondit deux prises différentes en un master unique à travers l’utilisation délicate du vari-speed.

    Sur Penny Lane,  Martin travailla avec Paul McCartney sur un solo de trompette piccolo. McCartney fredonna la mélodie et Martin la coucha sur partition pour le trompettiste classique.

    Les travaux d’arrangements de George Martin apparaissent notamment sur "Eleanor Rigby", extrait de l'album Revolver, où il écrivit et conduisit l’accompagnement de cordes .

    Il accompagna Paul McCartney dans la direction musicale de l'orchestre choisi pour la montée orchestrale de "A Day in the Life". McCartney, sensibilisé par les courants avant-gardistes de l'univers classique des sixties, souhaitait une montée "aléatoire" des instruments de l'orchestre ; Martin contribua à faire passer le message auprès de cette formation toute « classique » et fort peu accoutumée à ce type de demande. 

    Bien sur, après la séparation des Beatles, George Martin a travaillé avec les plus grands artistes, mais sans jamais retrouvé cette alchimie qui a révolutionné la musique des années 60.

    Rappelons qu'il est également l'auteur, en 1973, de la partition d'un film de la série « James Bond » : Vivre et laisser mourir (Live and Let Die), pour lequel Paul McCartney composa la chanson du générique.

    George Martin avait été anobli en 1996 pour « services rendus à la musique et la culture populaire  ».


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  • Lucinda Williams, " The Ghosts Of Highway 20"

    Il y a moins de 18 mois, Lucinda Williams sortait son premier double album, « Down Where the Spirit Meets the Bone »,dont je parlai ici. Et bien la dame récidive aujourd'hui avec " The Ghosts Of Highway 20" , un disque qui est l'un de ses meilleurs d'après les critiques.

    Elle nous emmène ici sur l'autoroute qui trace la frontière nord de son état natal, la Louisiane. On y croise des personnages qui voyagent, ou vivent, le long de cette route. Ce paysage lui permet d'évoquer des thèmes comme l'amour, la fuite, la perte d'un être cher, etc. 

    Personnellement, c'est en 1998,  avec le superbe « Car Wheels on a Gravel Road », album qui obtiendra le Grammy Award du meilleur album folk contemporain en 1999, que j'ai découvert Lucinda Williams.

    "Drunken Angel" (extrait de "Car Wheels on a Gravel Road").

    Depuis cet album qui lui a enfin apporté la reconnaissance du public et de la critique, elle enchaîne les albums de grande qualité .

    " The Ghosts Of Highway 20" ne fait pas exception à la règle, un disque qui est  aussi dédié à son père, le célèbre poète Miller Williams, qui est décédé récemment.

    Sur les 14 pistes de ce nouveau double, on retrouve une adaptation d'un passage du livre "House Of Earth" de Woody Guthrie.

    Elle reprend également " Factory", une chanson de l'album "Darkness on the Edge of Town" (1978) , de Bruce Springsteen.

    Figure sur ce disque deux excellents guitaristes, à savoir Bill Frisell, qui est considéré, avec John Scofield et Pat Metheny, comme l'un des plus célèbres et des plus admirés guitaristes de jazz de ces dernières années. Il figurait déjà sur son album West (2007). L'autre très bon guitariste présent ici est Greg Leisz, connu pour avoir travailler avec les plus grands (Springsteen, Fogerty, Clapton, Joe Cocker, Robert Plant....).Le talent et la complicité de ce formidable duo apporte à l'ensemble de ce disque un plus qui fait que sur certains morceaux on frise la perfection.

    Et puis il y a la voix graveleuse et mélancolique de Lucinda, si particulière, qui est un véritable voyage à elle seule .

     

     

    Et puis il y a cette pure merveille de 13 minutes qui termine ce double album.

     

    http://www.telerama.fr/musiques/the-ghosts-of-highway-20,138338.php


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  • Nous avons appris hier soir que la pétition contre la loi Travail de Myriam El Khomri, lancée sur la plateforme change.org le 19 février, a dépassé  le million de signatures, un record pour le site en France.

    Pour info, jusqu'ici  le précédent record de signataires (plus de 500.000) était détenu par Elise Lucet "contre la Directive Secret des Affaires".

    Mais il semble que le succès de cette pétition dérange, et pas seulement le pouvoir en place, mais aussi des médias toujours prêts à se ranger du coté du pouvoir dès qu'il se range du coté du grand patronat contre les salariés. On se souvient tous par exemple de la réforme de la retraite de 2010 de Sarkozy et de la petite musique entendue sur toutes nos ondes de télé et de radios, comme si cette loi été nécessaire et inévitable.

    Aujourd'hui c'est toujours la même histoire. Pour relancer l'embauche il faut  des mesures courageuses soient prises pour libérer l'emploi , et bla bla bla...

    Bien sur, ces mesures courageuses c'est au détriment du salarié. Car s'il y en a un qui doit être courageux dans cette histoire, ce n'est pas le politique, ni le média qui le soutient, et bien sur pas le MEDEF, mais uniquement celui qui est au bas de l'échelle.

    Oui mais voilà, il arrive que ce dernier se rebelle, comme avec cette pétition.

    Et dans ce  cas là on fait quoi?

    Et bien on envoie le bon petit média de service expliquer que tout cela est gonflé, que finalement on est loin du million .

    Alors, pour jouer les petits malins, les toutous de France 2 n'hésitent pas à jouer aux journalistes d'investigation  en montant un sujet ou ils ont apposé les signatures de Jean Jaurès, Léon Blum ou encore Karl Marx (qu'ils sont drôles) sous la pétition contre la loi El Khomri.

    Oui mais voilà,  le système de surveillance du site a fonctionné, et les manipulations sont supprimées . "Chaque signature qui est affichée sur le compteur est vérifiée et fiable", assure donc le représentant français de change.org.

    Le journaliste, à la fin de son sujet, rappelle d'ailleurs : "La mobilisation contre la loi El Khomri sur Internet est bien réelle" . Mais le mal est fait, on sème le doute dans l'esprit du téléspectateur.

    Un sujet qui a mis beaucoup signataires de cette pétition en colère comme on le voit ici sur le site de Marianne.

    On aimerait que les médias comme France 2 soient aussi suspicieux dès qu'il s'agit des puissants .

    Car pour Pujadas et les médias collabos du système, le peuple ne peut qu'être tricheur et menteur, au contraire des élites bien sur, qui ne sont que des exemples d'intégrité et d'honnêteté.

    Voilà ce que nous dit la grande messe de 20 heures tous les soirs, que nous sommes fourbes, manipulateurs, truqueurs. Je comprends mieux aujourd'hui pourquoi je ne regarde plus cette manipulation des cerveaux depuis de si longues années. Pujadas n'ose pas dire que nous sommes de vulgaires fainéants qui refusons la réforme mais il le pense si fort.

    Je constate surtout que les réformes, ce sont ceux les plus riches et les plus protégés qui les refusent. Rien sur les banques, les paradis fiscaux, sur l'alignement des taxes entre petites et grands entreprises.....

    Non, pour eux , jamais la moindre réforme, et quand par malheur on parle de taxer un peu plus les riches, on nous parle de racisme anti-riches . Ils osent tout!


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