• Loin des Plenel, Caron et autre Todd, qui aiment tant nous présenter les musulmans en éternels victimes quels que soient leurs actes, il est heureux d'entendre des gens de gauche ouvrir réellement le débat gràce à des intellectuels comme Michel Onfray et quelques autres.

    A ce titre, j'aimerai que vous écoutiez Alexandra Laignel-Lavastine, écrivain et philosophe, qui vient de publier chez Grasset,  "La pensée égarée".

    http://grasset.fr/la-pensee-egaree-9782246857112​


    les matins -Faut-il forcer les intellectuels à... par franceculture


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  • Pétainistes, collabos, fachos. Nous sommes des salauds de français.

    Si l'on en croit Emmanuel Todd, nous serions de vulgaires petits manifestants anti-musulmans, brefs de sales petits racistes écervelés. Quant à Manuel Valls, il serait tout simplement pétainiste.

    Cela va faire plaisir aux musulmans présents lors de ce rassemblement, d'être assimilés à des traîtres à leur religion. D'autant plus que les musulmans présents ce 11 janvier, étaient surement ceux qui avaient fait le plus d'efforts pour sortir des conditions de vie difficiles dans lesquelles ils avaient grandi.

    Tout le monde sait, y compris parmi ceux qui sont contre, que dans toutes les manifestations qui ont eu lieu en France ce week-end de janvier, il n'y a eu aucun incident à relever, que l’atmosphère y était digne et respectueuse, qu'à aucun moment on a eu à souligner un geste ou une pancarte déplacée. Mais pour Emmanuel Todd, qui est comme chacun sait un esprit supérieur, il fallait y voir ce que personne n'y a vu jusque là, un mouvement anti-musulman.

    Il faut tout de même être un esprit tordu, voir pervers, pour voir le mal là ou il n'est pas.

    Mais c'est vrai qu'avec Emmanuel Todd, il ne faut jamais voir un mouvement tel qu'il est en apparence, puisqu'il a osé un jour comparer les émeutes de banlieues de 2005 avec Mai 1968.

    Si l'on comprend bien le mode de fonctionnement du démographe, la racaille qui brûle et qui casse est plus digne que les 4 millions de français qui ont défilé en janvier dernier.

    Voilà jusqu’où peut mener l'anti-raciste primaire.

    Un blanc de "gauche catho" qui défile dans la dignité et le respect est un salaud.

    Une racaille qui casse et brûle est un révolutionnaire.

    Pétainistes, collabos, fachos. Nous sommes des salauds de français.

    Je tiens à préciser que je ne me suis pas rendu au rassemblement du 11 janvier sans y avoir réfléchi auparavant. J'ai bien sur pesé le pour et le contre entre le fait de pouvoir donner le sentiment de soutenir un monde politique dans lequel je ne me reconnais plus et mon devoir de français attaché à certaines valeurs.  Et je dois avouer qu'il ne m'a pas fallu longtemps pour prendre ma décision .

    Car entre les errements d'une classe politique française de plus en plus médiocre et la barbarie la plus abjecte il n'y a pas d'hésitation possible.

    Oh je sais, je connais le couplet qui consiste à dire que nous avons participé à un défilé ou se trouvaient de nombreux dictateurs venus du monde entier.

    J'aimerai répondre à ces gens, qui trouvent toujours de bonnes excuses pour ne pas agir, que l'Histoire est faite d'alliance de ce genre pour combattre l’innommable. 

    Lors de la seconde guerre mondiale, je ne pense pas que tout le monde était d'accord pour combattre les nazis aux cotés de la Russie de Staline.

    Je pense qu'à l'époque de beaux esprits ne supportaient pas de voir les occidentaux s'allier avec la Russie de Staline pour combattre les nazis, et inversement,  et pourtant c'était la seule façon de vaincre .

    D'ailleurs Hitler misait sur le fait que cette alliance contre nature ne tiendrait pas longtemps pour inverser la tendance.

    Alors, lorsqu’aujourd’hui je vois des gens venir nous faire la morale parce-que nous aurions défilés derrière des dictateurs, je ne suis aucunement ému car je sais que pour eux il y aura toujours une bonne excuse pour ne pas agir, pour se coucher devant un panzer ou une kalachnikov  .

    Nous savons tous que les occidentaux ont mené une politique internationale des plus stupides depuis des dizaines d'années, mais est-ce que pour cela qu'il faut traiter les terroristes en victimes aujourd'hui?

    Les allemands aussi étaient des victimes, des victimes de la première guerre mondiale à qui on a fait payer le prix fort, et c'est pour cela qu'ils ont fini par se choisir un fou furieux pour sortir de la crise.

    Mais était-ce une raison pour se coucher devant Hitler comme on l'a fait lors des accords de Munich?

    Il en va de même aujourd'hui avec les islamistes. Il faut combattre ce que nous avons créé, sous peine de voir notre monde occidental imparfait devenir totalement invivable.

    Romain Gary: “Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres.”


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  • Voici un lien de son entretien accordé  un entretien à «L’Obs» 

    http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20150428.OBS8114/emmanuel-todd-le-11-janvier-a-ete-une-imposture.html

    La réponse ici de Maurice Szafran (ex directeur de Marianne) .

    http://www.challenges.fr/politique/20150504.CHA5487/qui-est-charlie-emmanuel-todd-ou-quand-un-intellectuel-deraille.html

    Pour terminer , cet excellent billet de Sophia Aram, de  culture musulmane comme elle dit.

     Il ne trouve pas ça drôle. Mais il n'a pas compris que le but de ce billet n'était pas d'être seulement humoristique, ou plutôt il n'a pas voulu le comprendre.

    Et lorsqu'il compare les émeutes de 2005 à mai 68, une fois encore il tient absolument à dédouaner la racaille lorsqu'elle est d'origine étrangère.

    Au fond, ne s'agit-il pas là aussi d'une forme de racisme? Un racisme à l'envers si l'on veut. Un racisme ou quoi qu'il arrive le coupable sera toujours le blanc d'origine catholique, et la victime le brave musulman, même s'il tue les gens avec une kalachnikov.

     


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  • "Le Labyrinthe du silence" de Giulio Ricciarelli . Pour en savoir plus.

    L'histoire:

    1958, une cour de récréation.  Des enseignants discutent lorsqu'un homme passe dans la rue et cherche du feu pour allumer sa cigarette. L’un des instituteurs s’avance et lui tend un briquet à travers la grille. L’homme dans la rue est pétrifié, il reconnait l’un des bourreaux du camp d’Auschwitz…

     Seul un journaliste s’intéresse à cette histoire, ....et aussi un jeune procureur qui va découvrir des preuves essentielles permettant l’ouverture d’un procès contre d’anciens SS ayant servi à Auschwitz. Mais il doit faire face à de nombreuses hostilités dans cette Allemagne d’après-guerre. Déterminé, il fera tout pour que les allemands ne fuient pas leur passé.

     Ce qui prime avant tout dans ce film, bien plus que l'oeuvre cinématographique, c'est la force du sujet qui permet de rappeler des événements peu connus de l'Histoire. 

    On a beau prétendre tout savoir ou presque sur la seconde guerre mondiale, "Le labyrinthe du silence" nous montre un aspect encore inconnu jusqu'ici, le désir de l'Allemagne d'après guerre de vouloir enfouir son passé, et ceci jusqu'au plus haut sommet de l'état, à commencer par le président Adenauer .

    On découvre à quel point la jeunesse allemande de la fin des années 50 était totalement ignorante de ce qui a pu se produire dans les camps de concentration, lorsqu'elle déclare « Auschwitz, connais pas ! ». On voit aussi que notre jeune procureur avait toutes les peines du monde pour mener son enquête  face à l'hostilité de la majeure partie de l'opinion.

    Mais comment pouvait-il en être autrement, c'est tout du moins ce que l'on comprend au fil de l'histoire, lorsque l'on sait  que dans toutes les familles il y avait des nazis, et qu'il  fallait faire "la part des choses", entre ceux qui d'un coté étaient coupables d’exactions ou de meurtres, et les autres qui se "contentaient" de véhiculer l’idéologie nazie, ou de suivre tout simplement.

    "Le Labyrinthe du silence" de Giulio Ricciarelli . Pour en savoir plus.

    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le réalisateur Giulio Ricciarelli est bien allemand.  "Le Labyrinthe du silence" est son premier long métrage en tant que réalisateur et scénariste.

    Grace à un rythme élevé et de nombreux rebondissements, on ne s'ennuie pas un instant   dans ce film  construit comme un thriller historique . Il faut également y ajouter la qualité de l'interprétation, en tout point remarquable.

    De cette enquête va découler le procès de Francfort, qui se déroula durant 20 mois, d'octobre 1963 à août 1965, le premier au monde où un pays jugeait ses propres criminels de guerre. 

    Il s'agit d'un réel tournant dans l'histoire de la RFA qui en finissait enfin avec des années d'oublie volontaire. 

    Le film de Giulio Ricciarelli, est remarquable  pour son scénario, qui prend certes quelques libertés avec la réalité (le personnage du jeune procureur rassemble en réalité  trois hommes), mais se révèle par ailleurs fidèle au processus général. 

    "Le Labyrinthe du silence" de Giulio Ricciarelli . Pour en savoir plus.


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