• "Comancheria" de David Mackenzie. Le film de l'année.

    L'été 2016 a été particulièrement médiocre au niveau cinéma. Il semblerait qu'avec l'arrivée de septembre les choses s'améliorent. J'en veux pour preuve la sortie de 2 films qui m'ont plus énormément, le très attendu "Frantz" de François Ozon, mais surtout "Comancheria" de David Mackenzie.

    C'est de ce dernier que je vais vous parler aujourd'hui.

    L'histoire:

    Après la mort de leur mère, Toby (Chris Pine) et Tanner (Ben Foster) vont organiser des pillages au petit matin à travers le Texas en attaquant uniquement les agences de leur propre banque. L’objectif est de réunir la somme nécessaire pour éviter la saisie du ranch familial. Mais face à eux on trouve un flic proche de la retraite (Jeff Bridges), et son adjoint (Gil Birmingham), bien décidés à les stopper.

    Les première images du film donnent le ton. On voit un tag sur un mur qui dénonce le sort réservé aux soldats vétérans de la guerre d'Irak . Puis très vite on découvre deux hommes cagoulés dans une voiture. 

    Comancheria, qui désigne le territoire de l’ouest du Texas, est une magnifique représentation du marasme financier qui touche les USA depuis 2007 et du rôle des banques dans la crise des subprimes.

    La grande force du réalisateur britannique se situe dans son approche très réaliste du sud des Etats-Unis, à représenter cette culture si propre à cette région. 

    Si ce film est très actuel dans la critique sociale, il est bien souvent nostalgique dans son approche.

    Comment ne pas voir le John Wayne de "La Prisonnière du Désert" sous les traits de Jeff Bridges, cet intraitable ranger magnifiquement incarné par Jeff Bridges qui multiplie les blagues "racistes" contre son collègue aux origines indiennes. 

    Il y a d'ailleurs une scène magnifique, lorsque cet adjoint, interprété par Gil Birmingham, dit à son supérieur que c'est l'homme blanc qui a exterminé les indiens, mais que ce qui va détruire l'hommes blanc  est présent là, devant eux. Et de lui montrer la banque.

    On découvre aussi toutes ces fermes abandonnées ou trônent du vieux matériel et des tracteurs d'un autre age. 

    On pense parfois au célèbre "Les Raisins de la colère". Des plans magnifiques du Texas rappellent les plus grands westerns des années 50. On songe aussi à Sam Pekinpah. Les films noirs des années 50 bien sur. Et puis un petit air de "Thelma et Louise", version mecs avec ces 2 frangins paumés. 

    On ne peut s'empêcher de revoir des images de tous ces films lorsqu'on est devant  "Comancheria".

    "Comancheria" de David Mackenzie. Le film de l'année.

    L'interprétation est remarquable. Les "deux frères", que ce soit Ben Foster, qu'on avait vu sous les traits de Lance Amstrong dans "The Program", ou Chris Pine, vu dans "Star trek", démontrent qu'ils font parti de la nouvelle génération d'acteurs dont on va parler dans les années à venir. Quant à Jeff Bridges, il retrouve enfin ici un vrai rôle digne de don immense talent. 

    A tout cela il faut ajouter des dialogues brillants, beaucoup d'humour aussi,et des silences toujours placés à bon escient.

    Ne pas oublier de dire que derrière tout cela il y a beaucoup d'humanité. 

    À la fois polar et western, cette chronique d'une Amérique profonde bien malade est un film construit sur un scénario original, chose si rare dans le cinéma d'aujourd'hui . 

    Et le tout sur une bande-son des plus réussies .

     


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  • "Le fils de Jean " de Philippe Lioret.

    Mathieu (Pierre Deladonchamps),un jeune cadre français, est informé par un coup de téléphone du Canada de l'existence et du décès de son père dont il ignorait tout. Pour Mathieu, pas d'hésitation, il lui faut se rendre sur place, d'autant plus que le défunt lui a légué un colis. Arrivé à Montréal, il est accueilli par Pierre (Gabriel Arcand) qui se présente comme un médecin ami de son père. Le premier contact n'a rien de chaleureux. Pierre recommande surtout à Mathieu de ne rien révéler de son identité à ses  deux demi-frères. 

    Par instants on s'interroge sur le thème du film, à savoir si nous ne serions pas dans un polar. 

    Un film ou il est difficile d'en dire trop sous peine de révéler certains de ses mystères.

    J'ai beaucoup aimé la sobriété de la réalisation. Les instants de silence, les regards. Tout ceci fait ressortir le talent des acteurs,celui de Pierre Deladonchamps et Gabriel Arcand en particulier qui sont juste proche de la perfection.

    Pour en parler mieux que moi j'ai choisi cet article de "La Voix du Nord", avec un titre qui lui colle à la peau: " Délicatesse et émotion".

    http://www.lavoixdunord.fr/culture-loisirs/le-fils-de-jean-delicatesse-et-emotion-ia983b0n3705352


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  • Merkel se prend une giffle de la part de ses compatriotes.

    Il fut une époque encore pas si lointaine ou critiquer Angela Merkel était totalement interdit dans notre pays . Pour beaucoup de nos médias, de nos politiques et de nos élites elle incarnait le modèle que nous devions suivre sous peine de devenir un pays du tiers monde. J'exagère à peine.

    Il y a quelques moins encore, son désir d'accueillir les migrants en masse la faisait passer pour le nouveau Gandhi aux yeux de la bien-pensance mondiale.

    Mais la belle machine à commencé à se gripper avec les événements de Cologne, ou de nombreuses femmes allemandes ont été agressées par de jeunes migrants. 

    En juillet dernier ce sont plusieurs attaques violentes qui se sont produites dans le pays, dont deux perpétrées par de jeunes réfugiés .

    Malgré tous ces événements, la Chancelière a affirmé sa volonté de continuer à être la championne du monde en ce concerne la politique d'accueils des migrants.

    On peut d'ailleurs voir ici à quel point l'Allemagne semble sur une autre planète en ce qui concerne l'accueil des réfugiés.

    C'est donc cette politique qu'allait pouvoir juger les électeurs d'une région de l'ex-RDA, fief d'Angela Merkel, ce dimanche.

    C'est une véritable gifle pour la CDU, le parti de la Chancelière qui n'arrive qu'en 3ème position avec un score à peine supérieur à 19 %.

    C'est plus de dix points derrière le SPD qui fait environ 30%, mais surtout derrière le parti d'extrême droite AfD avec ses 21%.

    On voit aujourd'hui que Merkel réussi l’exploit insensé de ressusciter l'extrême droite en Allemagne, une conséquence de sa politique d'immigration hors du commun qui sert avant tout les intérêts du patronat allemand. Tout ceci au détriment de la sécurité et de l'avenir du peuple qui a décidé ce dimanche d'envoyer un message fort à sa Chancelière.

    Et que vont dire nos élites face à ce résultat?


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  • L'Allemagne veut obliger les mères à avouer leur infidélité.

    D’après un projet de loi adopté mercredi 31 août en conseil des ministres, un homme contestant la paternité de son enfant pourra désormais saisir la justice pour obtenir de la mère qu’elle révèle l’identité de celui – ou de ceux – avec qui elle a eu des relations sexuelles « pendant la période de conception ».

    Selon le gouvernement, il s’agit de mieux garantir la « sécurité juridique » de ceux qui sont reconnus comme pères sur le plan légal.

    «Nous voulons assurer davantage de droits et de moyens de recours légaux aux "faux pères", explique le ministre. La mère ne doit pouvoir garder le silence que s’il y a des raisons très sérieuses de ne pas identifier le père biologique.»

    Lire cet excellent article sur le sujet.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20160831.OBS7211/allemagne-les-meres-forcees-de-devoiler-le-nom-de-leur-amant-quelles-consequences.html

    Il ne reste plus qu'à savoir quelles méthodes vont être utilisées pour obliger les femmes allemandes à parler.

     

    Et bien sur..


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  • Courageux édito de Jacques Julliard dans Marianne.

    Lorsque nous, petits citoyens lambda, nous avons le culot d'utiliser le terme "collabos" pour désigner la lâcheté et la trahison d'une partie de l’extrême gauche et de certains intellectuels face aux dérives de l'Islam, nous sommes de suite assimiler au Front National.

    Alors lorsque nous voyons un homme qui est de gauche depuis toujours, qui sait mieux que quiconque analyser  notre société depuis des décennies, on a le sentiment de ne pas être totalement dans l'erreur .

    Cet homme n'est autre que Jacques Julliard, dont personne ne peut soupçonner une seconde que ses idées soient proche du Front National.Voilà un intellectuel qui possède  un long passé, qui connait mieux que personne l'histoire de notre pays et qui face à toutes ces lâchetés éprouve le besoin de nommer les choses telles qu'il les ressent.

    Une mise au point bien nécessaire pour chaque citoyen de notre pays qui à force d'entendre les "pas d'amalgame", et autres expressions du même genre, s'est interdit d'avoir une idée de la religion musulmane autre que celle servie par ce discours ultra-bienveillant. 

    Voici le début de cet édito:

    "Aujourd'hui, le parti collabo naissant est d'extrême gauche. C'est celui du «pas d'amalgame» à tous crins ; du «vivre ensemble» à tout prix ; c'est le parti de la psychiatrisation («une poignée de déséquilibrés»), de la contextualisation («des victimes du racisme ambiant»), de la diversion («les fruits du colonialisme») et de la banalisation («le burkini est un vêtement comme un autre»)...

    Chaque fois que la France est menacée dans son existence et dans ses raisons d'être, il se forme dans ses marges un parti collabo. Bourguignons de la guerre de Cent Ans, frondeurs du début du règne de Louis XIV, émigrés de Coblence sous la Révolution, vichystes et pronazis de la Seconde Guerre mondiale. D'ordinaire, ce parti est d'extrême droite et se confond avec la réaction. Aujourd'hui, il est d'extrême gauche.

    C'est le parti du «pas d'amalgame» à tous crins ; du «vivre ensemble» à tout prix ; de «la faute aux cathos» quand les islamistes égorgent ; c'est le parti de la minimisation («quelques actes isolés sans signification»), de la psychiatrisation («une poignée de déséquilibrés»), de la contextualisation («des victimes du racisme ambiant»), de la diversion («les fruits du colonialisme»), de la banalisation («le burkini est un vêtement comme un autre»). Tout est bon pour suggérer que ces crimes ne sont pas des crimes, mais des conséquences.

    C'est surtout le parti de la France coupable. Cette façon de faire son procès quand l'ennemi la calomnie, cette manière de lui tirer dans le dos quand elle est attaquée de face ; ce chauvinisme inversé qui l'accable quand elle est affaiblie ne porte qu'un nom, quels qu'en soient les auteurs : lâcheté ! lâcheté !

    Quand la France connut en 1940 les jours les plus noirs de son histoire, le parti de la soumission, avec à sa tête le maréchal Pétain, ne trouva qu'une explication : la France est dans le malheur parce que la France est coupable ! Coupable du Front populaire, coupable de son esprit de jouissance, coupable de son esprit d'insubordination."

    Dans la suite de son édito Jacques Julliard nous dit que si l'on tue dans les salles de rédaction, que l'on massacre dans les lieux fréquentés par les juifs, que l'on assassine des policiers, que l'on égorge un prêtre, que l'on envoie un camion fou écraser des citoyens célébrant la fête de la liberté, c'est la France qui est coupable de son passé colonial . Voilà le discours des collabos. Il ne nous reste donc plus qu'une chose à faire, plier l'échine et lécher la main de ceux qui nous poignardent."

    http://www.marianne.net/contre-parti-collabo-du-pas-amalgame-100245528.html

    (suite dans le dernier numéro de Marianne)

    Voir aussi cet article plus ancien "Qu'est-ce que l'islamo-gauchisme ?"

    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/08/26/31001-20160826ARTFIG00315-jacques-julliardqu-est-ce-que-l-islamo-gauchisme.php


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