• Brice Hortefeux rétablit la vérité sur la défaite de Sarkozy.

    Il était temps!

    Enfin un homme dans ce pays a le courage de rétablir la vérité sur la scandale qui a provoqué l'échec de Nicolas Sarkozy lors des primaires de la droite.

    Et oui, Brice Hortefeux, proche de l'ancien Président nous explique que c'est le coût de participation à la primaire de la droite de 2 Euros qui a défavorisé son poulain, lui qui était le candidat anti-élites.

    Pour étayer son argument l'ancien Ministre de l'Intérieur explique que seulement 18% des électeurs de ces "classes populaires" ont voté, quand ils représentent globalement 30% de la population.

    Et si c'était plutôt que les classes populaires ne se sentaient en rien représentés par les valeurs de la droite?

    Mais je m'égare surement, d'autant plus que Mr Hortefeux démontre sa thèse par une preuve mathématique imparable :  "2 euros par personne pour un couple modeste, ça fait 4 euros et sur deux tours ça fait 8 euros, c'est le prix de deux repas du gamin à la cantine!".

    Pouvait-on priver son enfant de 2 repas pour sauver le candidat Sarkozy?

    Je trouve que les français sont bien ingrats tout de même.

    Qu'est-ce que 2 repas en comparaison d'un quinquennat avec un tel guide. Parfois il faut savoir faire quelques sacrifices.

    Heureusement que Brice Hortefeux est présent pour nous éclairer sur l’égoïsme du petit peuple qui préfère économiser 8 euros pour ses mômes plutôt que de porter à la tête de la France un homme intègre et honnête qui a tant fait pour ce pays.

    Le candidat anti-système qu'était Nicolas Sarkozy, lui qui a fait tant pour les classes populaires lors de son quinquennat entre 2007 et 2012, se retrouve aujourd'hui injustement éliminé de la course à la Présidentielle 2017 à cause d'une pièce de 2 Euros.

    Que la vie est injuste pour l'ancien Président.

    Quant à Brice Hortefeux, il est fort possible qu'avec une telle théorie il figure en bonne place pour remporter le prix de l'homme politique le plus drôle de l'année.


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  • "La Fille de Brest" d'Emmanuelle Bercot . Le courage face au monstre.

    Nous sommes à l'hôpital de Brest, une pneumologue découvre un lien direct entre des morts suspectes et la prise d'un médicament commercialisé depuis 30 ans, le Mediator. De l’isolement des débuts à l’explosion médiatique de l’affaire, l’histoire inspirée de la vie d’Irène Frachon est une bataille de David contre Goliath pour voir enfin triompher la vérité.

    Adapté du livre d’Irène Frachon, la courageuse médecin qui a révélé le scandale du Mediator en tenant tête à tous les lobbys médicaux, pharmaceutiques et politiques, ce film d’Emmanuelle Bercot s’inscrit dans la  lignée des films-dossiers américains à l'image d'Erin Brockovich, des Hommes du Président ou encore de Spotlight.

    Malgré quelques imperfections ce film est à voir. Le rythme est enlevée, et l'actrice Sidse Babett Knudsen y est pour beaucoup, même si son accent étranger surprend quelque peu. On a beau connaitre le sujet, on découvre ici l’histoire dans son ensemble et on est avant tout fasciné par le courage de cette femme qui se bat avant-tout pour ses patients.

    On voit aussi qu'au dehors de son combat Irène Frachon est une épouse  et une mère de famille admirable.

    A noter que le réalisme de certaines scènes peut être difficile à supporter (opération, autopsie) . 

    "La Fille de Brest" d'Emmanuelle Bercot . Le courage face au monstre.

    Voici une déclaration très forte d'Irène Frachon:"J'avais bien pensé qu'un tel film était nécessaire, pour que l'on n'oublie pas la douleur et la mort des victimes, la pharmaco-délinquance insensée d'un laboratoire et la défaillance d'une agence de sécurité sanitaire, dévoyée de sa mission de gardienne de la santé des Français. Je n'avais pas deviné que ce film serait nécessaire, aussi, pour contrer le déni de réalité – sur les blessures infligées, sur le nombre de morts – qui frappe non seulement le laboratoire criminel, Servier, mais également la majeure partie d'une certaine nomenklatura médicale, soudée derrière la firme."

    Irène Frachon est un exemple pour nous tous. Elle démontre que l'on peut se battre contre les puissants si l'on y met un maximum de courage et de la volonté.

    "La Fille de Brest" d'Emmanuelle Bercot . Le courage face au monstre.

    Elle nous met aussi face à notre lâcheté et notre petit confort. On se dit au sortir de ce film que si nous étions un peu plus solidaire, nous pourrions bouleverser ce monde injuste et ne plus avoir besoin de faire confiance à des politiques dont on sait très bien qu'ils ne vont pas tenir leurs promesses. 

     


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  • "The Lumineers" mardi à Pleyel.

    Le concert est prévu à 19heures 30. 

    Tant pis pour les retardataires, ils rateront le début de l'excellent groupe canadien "The bahamas", qui assure la première partie.

    Bien souvent on a le droit à un artiste qui vient nous interpréter quelques morceaux avec sa guitare acoustique, mais dans le cas présent c'est un vrai groupe qui se présente face à nous.

    De jolies mélodies, des arengements vocaux très soignés. Une première partie très classe.

    Trente minutes bien vite passées avec cet excellent groupe. 

    Il faut attendre encore une autre demi-heure avant de voir entrer en scène le groupe que nous sommes venus voir. Pour ceux à qui le nom du groupe ne dirait rien, voici ce morceau...

    On voit que le groupe est jeune. La grande majorité du public est jeune et va le prouver tout le long du concert par sa ferveur.

    Quelques heures avant le résultat les Lumineers espèrent toujours.

    (La seule vidéo prise à Pleyel ce mardi).

    Et lorsqu'ils reprennent Dylan

    Il est temps de se séparer.


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  • "Mr Smith au Sénat" de Frank Capra, ce soir sur Arte.

    Arte diffuse ce soir le chef-d'oeuvre de Frank Capra, MrSmith au Sénat, qui est pour moi avec "la vie est belle", le film le pluis important du réalisateur d'origine italienne.

    Il y aurait encore bien des choses à dire sur un film décidément très en avance sur son époque. On pourrait notamment signaler sa clairvoyance, quand il constate que l’opinion publique s’achète, ou que séduire les enfants, c’est manipuler leurs parents.

    A noter que le scénariste de ce film, Sidney Buchman,fut l'une des victimes du maccarthysme et inscrit sur la liste noire du cinéma.

    https://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-tele/l-instant-tele-07-novembre-2016

    Le film a été interdit dans l'Allemagne nazie de Hitler, dans l'Italie fasciste de Mussolini, dans l'Espagne de Franco et dans l'URSS communiste de Staline

    http://www.programme-tv.net/news/cinema/97781-mr-smith-au-senat-arte-3-bonnes-raisons-de-re-voir-le-chef-d-oeuvre-de-capra-video/

    Et puis si vous n'êtes pas tenté par ce film pour pourrez toujours vous rabattre sur la 5 avec un autre très grand film( mais beaucoup plus souvent diffusé), "Le crime était presque parfait" d'Alfred Hitchcock.


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  • "Mademoiselle" de Park Chan-wook. On est proche de la perfection.

    L'histoire:

    Adaptée du livre de Sarah Waters, "Du bout des doigts", dont l'action se situe dans l'Angleterre victorienne,le réalisateur Park Chan-Wook a transposé l'action dans la Corée  des années 1930, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko…

     

    Le scénario est complexe et peut perturber le spectateur avec cette narration en 3 parties suivant le regard de la servante et celui de "Mademoiselle".

    Mais comment ne pas se laisser porter par ce drame romanesque qui allie à la perfection de nombreux styles, du  thriller à l'érotisme,tout cela dans des décors et des images absolument sublimes .

    "Mademoiselle" bouleverse les sens du spectateur par son esthétisme, son érotisme et son exotisme. C'est un véritable choc émotionnel à tout point de vue.

    Après avoir visionné ce film je ne savais plus si je sortais d'une salle de cinéma ou bien si je venais de me réveiller après avoir fait un rêve des plus troublants. 

     

    "Mademoiselle" de Park Chan-wook. On est proche de la perfection.

    "Dans le film , tout le monde ment à tout le monde et personne n'est ce qu'il parait" nous dit le réalisateur.

    Qualifié de "pervers cultivé" dans son pays après la sortie de ce film, Park Chan-wook a déclaré : "On peut trouver plusieurs interprétations à ce mot de "pervers". Mais moi j’ai envie de le défendre. Parce que pour moi être pervers, c’est montrer la face obscure de l’humanité. Se confronter à cette part d’ombre, et s’interroger soi-même par rapport à ça. Dans ce sens, j’estime que c’est un honneur d’être traité de pervers."

    Et puis soyons honnête, et moins hypocrite que ceux qui s'en prennent au cinéaste coréen, qui d'entre nous n'a pas cette part d'ombre inavouable ,ces fantasmes les plus sombres qui font de nous des êtres pas toujours aussi sages que l'image que nous renvoyons ?  

    "Mademoiselle" de Park Chan-wook. On est proche de la perfection.

    Je ne sais pas combien de films j'ai pu voir dans ma vie, des certaines, probablement des milliers, de quoi se dire que l'on ne risque plus d'être surpris, d'être envahi pas des émotions rarement rencontrées devant un grand écran.

    Park Chan-wook vient de réussir cet exploit grâce à "Mademoiselle", une véritable oeuvre d'art qui dépasse le seul monde du cinéma.


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