• Insécurité: Qui va faire quelque chose?

    Malheureusement on connait déjà tous la réponse. Personne.

    A droite, on est dans la surenchère sécuritaire au niveau des mots, mais comme dans le même temps ils sont aussi pour supprimer un maximum de postes de fonctionnaires, on a déjà compris que les choses allaient continuer de s'aggraver dès qu'ils allaient revenir au pouvoir.

    A gauche on sait qu'ils sont déjà en partance à cause d'un président qui n'a jamais su montrer un minimum de fermeté sur ce sujet . Il y a bien sur le nouveau chouchou des médias, Emmanuel Macron, et sa conception "ouverte" de la laïcité. Mais on peut déjà parier qu'avec un tel discours il va se ramasser en beauté. 

    Et on ne peut que le souhaiter. Si Macron préfère le modèle anglo-saxon au notre, qu'il parte s'y installer. 

    A la place de tous ces politicards, je vous propose de visionner ce débat entre Caroline Fourest et Natacha Polony.

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/vague-de-violence-dans-les-ecoles-le-personnel-enseignant-est-pris-pour-cible-877465.html#


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  • MUDCRUTCH 2. Petty et ses amis meilleurs que jamais.

     

    MUDCRUTCH  est fondé au tout début des années 70 par Tom Petty et Tom Leadon, deux amis d'enfance qui ont débuté la musique ensemble. A l'époque  Petty joue de la basse et Leadon de la guitare .

    Le groupe est également composé de Randall Marsh à la batterie et d'un second guitariste, Mike Campbell.

    Leadon quitte Mudcrutch dès 1972 pour s'installer en Californie, il est remplacé par Danny Roberts. La même année, le claviériste Benmont Tench commence à jouer régulièrement avec eux, avant de les rejoindre définitivement en 1974.

    Ils donnent de nombreux concerts, mais sortent seulement deux disques 45 tours.

    Ne réussissant pas à rencontrer le succès, le groupe se sépare .

     Tom Petty, dont le label Shelter Records a repéré le talent, signe un contrat d'artiste solo . Deux anciens membres de Mudcrutch, Benmont Tench et Mike Campbell, l'accompagnent dans sa nouvelle formation, baptisée Tom Petty and the Heartbreakers, dont le premier album sort en 1976.

    On connait la suite, si en France Petty n'a jamais connu le succès qu'il méritait, aux USA, il se situe juste derrière Springsteen depuis plus de 3 décennies.

    En août 2007, Tom Petty réunit les anciens membres de Mudcrutch dans sa propriété de Malibu. Interrogé sur ce qui l'a poussé à réunir son groupe de jeunesse après 32 ans de séparation, il déclare : « J'ai décidé de suivre mon instinct, qui m'a suggéré de prendre du bon temps. »

    Après avoir répété quelques morceaux, ils décident de pousser l'expérience plus avant et d'enregistrer un album. Celui-ci est réalisé en l'espace de deux semaines, chaque chanson étant enregistrée en quelques prises.

    Un son plus country, plus sixties aussi. On reconnait ici encore plus l'influence des Byrds et de Dylan. C'est aussi cela Mudcrutch en comparaison de ce que produisent habituellement Tom Petty and the Heartbreakers.

    Mudcrutch2 est sorti il y a quelques semaines, et les toutes les critiques que j'ai lu disent la même chose, ce disque est parmi les tous meilleurs de Tom Petty.

    http://www.albumrock.net/album-mudcrutch-mudcrutch-2-7324.html

    Pourquoi cet album est-il aussi bon?

    Probablement parceque Petty se replonge définitivement dans cette époque qu'il a connu à ses débuts, celle ou le rock était à son sommet, celle ou lui espérait  faire sa place avec ses amis de l'époque, enfin tous réunis aujourd'hui sur ce disque d'un niveau exceptionnel.

     

    Magnifique chanson, et vidéo très forte réalisée par Sean Penn et Samuel Baye, avec Anthony Hopkins.

     

    Grand morceau avec, notamment, des solos de Mike Campbell (Guitare), et Benmont Tench (Claviers) qui filent le frisson.

     

    Surprise avec ce titre rockabilly  signé Benmont Tench, "Welcome to hell". 

     

     


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  • Le 9 septembre dernier les Jayhawks, un groupe dont je vous ai parlé il y a peu, se produisait au Divan du Monde.

    En première partie, une chanteuse folk espagnole talentueuse, Joana Serrat.

    Puis les membres du groupe arrivent....

    Le concert s'était ouvert avec ce morceau, extrait du superbe album "Hollywood Town Hall" (1992).

    Lors du rappel,Gary Louris viendra nous interpréter 3 titres en solo, avant d'être rejoint par le groupe pour d'autres morceaux. Étrangement, le bassiste n'a plus du tout la même expression dans le regard à ce moment là ;-) 

    Ce dimanche c'est avec le canadien Bryan Adams que nous avions rendez-vous.

    Pour ceux qui l'auraient oublié, Bryan Adams c'est ce morceau...

    Concert à 19 heures au Zenith. C'est très tôt, pas de première partie, et comme de plus le chanteur est pratiquement à l'heure, tout le monde n'est pas encore arrivé lorsque le show démarre à 19heures 10.

    Les titres anciens mêlés aux morceaux de son dernier album. Tous les tubes sont présents, et on retrouve les superbes titres de l'album "Run to You"(1984), avec bien sur son premier numéro1 aux USA, "Heaven".

    Un public très féminin, et bien plus jeune qu'on ne pourrait le penser.

    Tina Turner n'est pas là pour l'accompagner, mais on prend tout de même.

    Autre grand succès avec "Please Forgive Me" (1993)

    Il termine son rappel avec 3 morceaux en solo dont l'excellent "Straight From The Heart".


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  • Sarkozy et son armée pour mater les français.

    On parle beaucoup du livre de Patrick Buisson depuis quelques jours dans les médias. Bien sur, très vite, beaucoup de journalistes ont eu des mots très dur pour qualifier l'attitude de l'ancien conseiller du Président, rappelant au passage son parcours sulfureux d'homme d’extrême droite.

    Il est bien dommage qu'ils se réveillent si tard, qu'ils n'aient pas eu ce courage lorsque cet homme était dans l'ombre de Sarkozy. Ils auraient pu alors s'inquiéter de la proximité d'un tel personnage dans l'entourage du Président de la République.

    Mais non, par lâcheté et par courtisanerie envers celui qui fut à l'Elysée de 2007 à 2012, ces petits valets ont minimisé la face cachée du conseiller aux français.

    Alors aujourd'hui face aux révélations de l'ancien hémisphère droit de Sarkozy, les mêmes viennent nous dire que tout cela n'est pas très grave, que ce n'est que pure vengeance, etc....

    Bref, on connait le refrain, lorsqu'on apprend des choses sur l'ancien Président il devient impératif d'accuser celui qui dénonce ou qui enquête, même lorsque l'information est  terrifiante.

    Car oui, il y a dans ce livre une information d'une gravité extrême, qui démontre que Sarkozy est capable de tout pour accéder au pouvoir, y compris de faire couler le sang de jeunes français si nécessaire.

    Je veux bien sur parler de la manifestation que le Ministre de l'Intérieur de l'époque aurait décidé de laisser dégénérer. Voici ce que dit Buisson sur le sujet: « Pour Nicolas Sarkozy, les Invalides furent l’équivalent d’Austerlitz pour Napoléon (…) A tout le moins s’il faut en croire l’histoire qu’il aimait à raconter en petit comité : "Nous avions pris la décision de laisser les bandes de blacks et de beurs agresser les jeunes blancs aux Invalides, tout en informant les photographes de Paris Match de la probabilité de sérieux incidents" ».

    Il ajoute que lors d’une autre manifestation anti-CPE, Sarozy aurait dit : « On laissera (les casseurs) faire leurs courses chez Darty et à Go Sport. » Le ministre de l’Intérieur était ensuite apparu sur les lieux, « fier de montrer à quel point il maîtrisait la situation face à un Premier ministre englué dans un affrontement mortifère avec la jeunesse ».

    Paris Match a démenti, mais un ancien ancien CRS déclare : « Je comprends très vite qu’il se passe quelque chose de bizarre, ce n’est pas une manifestation classique »« Les unités progressent lentement, trop lentement, des heures pour passer la rue Saint-Dominique puis la rue de l’Université. […] En tant que responsable de l’armurerie, moi qui pensais ne pas chômer pour ravitailler en grenades mp7 mes collègues, je suis au chômage technique… Pas une grenade n’est lancée, pas une. Des consignes ont été données… ».

    Ce qu'écrivait Libération à l'époque semble aller dans le sens de ce que dénonce aujourd'hui Patrick Puisson:  « Les CRS paraissent indifférents à ce qui se joue au milieu de l’arène. Ils regardent sortir les jeunes dépouillés, certains le visage en sang. Les policiers infiltrés assistent au jeu de massacre. Les interpellations tardent. Vers 19 heures, tout est fini ».

    Après les révélations de Buisson, on comprend mieux aujourd'hui pourquoi Sarkozy a supprimé 12 000 postes de policiers  et fermé des commissariats dans les banlieues.  

    Pour cajoler un peu plus la racaille il a fait venir le Qatar au PSG et a permis l’essor de l'islamisme dans notre pays.

    On comprend mieux aussi pourquoi il a tant laissé faire pendant plusieurs semaines lors des émeutes de 2005,  pour envoyer le message à la racaille des banlieues qu'ils pouvaient continuer leur trafic en tout genre, que ce n'est pas lui qui viendrait y mettre son nez. 

    Laisser à l'abandon ces quartiers c'était pour lui se réserver une armée ultra-violente capable de venir à tout moment s'en prendre à des français qui voudraient se rebeller contre le pouvoir. Voilà son réel projet pour la France.

    Et dire qu'il y a encore des gens qui vont voter pour ce traître à notre pays, capable de faire couler le sang de la jeunesse française .

    Et demain il fera quoi?

    Mais ailleurs ce n'est pas mieux.

    Quant on pense à ce tartufe de Frédéric Lordon qui s'imaginait que les voyous des banlieues allaient venir gonfler le mouvement de "Nuit Debout. Faut-il que l'extrême gauche soit stupide pour s'imaginer un tel scénario.

    Cette jeunesse là est bien plus proche de Sarkozy que du peuple. 

    Le fric facile, le bling-bling, la vulgarité, la malhonnêteté, tout cela ils l'ont en commun avec l'ancien Président. Pas besoin d'être un grand intellectuel pour le comprendre .  

    Bien sur, on va me répondre que pour faire de la politique il ne faut pas être un saint. Soit!

    Mais on doit admettre que si l'on doit décerner le premier prix du machiavélisme dans le monde politique français, il est évident que Nicolas Sarkozy le remportera haut la main.

    Et pour une fois il n'aura pas besoin de magouiller pour le remporter.


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  • "Victoria" de Justine Triet, ou quand les critiques se moquent du public.

    L'histoire:

    Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental qui élève seule ses deux filles, débarque à un mariage où elle y retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. 

    Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu'elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.

    Je vais au cinéma en général entre 2 et 3 fois par semaine, mais très rarement pour y voir des comédies françaises de ce genre qui sont toutes construites de la même manière .

    Mais la semaine dernière, face au florilège d'excellentes critiques concernant ce film, je me suis dit celui-ci doit bien avoir quelque chose d'original pour que l'on en dise autant de bien .

    Tout ce que je peux avouer après l'avoir vu, c'est que je ne suis pas prêt de retourner voir de si tôt une comédie de ce genre.

    Un scénario bancal, un humour facile et parfois à la limite de la vulgarité qui déclenche peu de rires dans la salle. Des comédiens qui ne sont pas au meilleur de leur forme, à l'image d'un  Vincent Lacoste qui fait juste du Vincent Lacoste. Et comme on le voit beaucoup au cinéma depuis quelques temps, cela commence à lasser.

    Bref, on a bien du mal à comprendre ce qui peut avoir autant plus à nos chers critiques dans ce film. D'ailleurs l'avis des spectateurs est beaucoup plus mesuré .

     Afin d'oublier cette oeuvre bien médiocre , et aussi pour voir une comédie digne de ce nom, ce week-end je me suis rendu au Mac Mahon pour y voir un classique de la comédie italienne, "Le pigeon".

    L'histoire:

    Cosimo, un petit caïd de banlieue, est en prison pour un minable vol de voiture. Afin de le faire sortir, ses complices demandent à Peppe, un boxeur raté, de s'accuser à sa place, moyennant rétribution. La police ne croit pas à la culpabilité du "pigeon" et le relâche bientôt. Cosimo, toutefois, a le temps de lui confier son projet : le cambriolage d'un mont-de-piété. Peppe décide de reprendre l'opération à son compte.

    Voilà une comédie et une vraie. Un petit bijou qui a quelque peu vieilli, certes, mais qui reste d'une efficacité redoutable.

    Quel bonheur de voir cette bande de pieds nickelés incarnée par les plus grandes stars italiennes de l'époque(Vittorio Gassman, Renato Salvatori, Marcello Mastroianni, Toto), à qui il faut ajouter les très charmantes Claudia Cardinale et Carla Gravina.

    N'oublions pas Carlo Pisacane qui en petit vieux toujours affamé est un régal à lui seul.

    On a dans cette comédie une galerie de personnages incroyable . Bien sur, il s'agit avant tout d'une parodie des films noirs américains de l'époque transposée dans une Italie au contexte social plus que difficile.

    "Le Pigeon" est un film tendre à l'humour grinçant. Les dialogues sont succulents avec pour clôturer le tout un final en beauté.


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