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C'est l'été dernier que j'ai entendu pour la première fois Clara Luciani, sur la radio OUI FM qui passait en boucle le morceau
"La grenade".
Depuis la jeune femme a été récompensé aux Victoires de la Musique dans la catégorie
"Révélation scène".
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L'histoire: 1979. En pleine guerre froide, deux familles ordinaires d’Allemagne de l’Est rêvent de passer à l’Ouest. Leur plan : construire une montgolfière et survoler la frontière. Une histoire incroyable. Une histoire vraie.
L'un des meilleurs films que j'ai vu depuis le début de l'année est allemand. C'est assez rare pour mériter d'être souligner.
Quand la réalité dépasse la fiction. Lorsque j'ai lu le sujet de ce film la semaine dernière, je me suis vaguement souvenu de cette histoire. Mais je ne me doutais pas à quel point elle pouvait donner un film à l'ambiance aussi oppressante .
Même si la réalisation est classique, elle réussit à maintenir un suspense haletant et une tension permanente, qui ne fait que s’amplifier lorsque l'étau se resserre autour des "héros" . Malgré sa durée, plus de deux heures, on ne s'ennuie pas un instant.
On voit aussi à quel point il pouvait être difficile de vive en Allemagne de l'Est lorsqu'on pensait quelque peu différemment. Bien sur on nous montre la trop célèbre Stasi sous son vrai visage.
Et puis cette idée folle de ballon, c'est tellement incroyable.
Le réalisateur a déclaré à propos de son film : "Je cherchais un sujet pour un thriller. J'étais un grand fan d'Alfred Hitchcock, un grand fan de thriller, un genre qui, dans le cinéma allemand, n'existe pas vraiment. Ensuite, c'est une histoire allemande, je pensais qu'il fallait la raconter d'un point de vue allemand. Pour préparer Le Vent de la liberté, j'ai regardé la version américaine, mais je ne m'en suis pas servi comme référence. J'ai regardé pas mal de films d'évasion, dont notamment Le Fugitif avec Harrison Ford. Tommy Lee Jones a d'ailleurs particulièrement inspiré le personnage de l'officier."
Pour en savoir plus:
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/libres-comme-l-air-direction-la-rfa_824911.html
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Avec l'age, je m'éloigne de plus en plus de tout ce qu'il y a de moche dans ce monde.
La classe politique, les infos, les gilets jaunes devant et bruns et rouges derrière, j'en passe et des pires.
Adieu à tout cela!
Et puis je suis de plus en plus occupé par ailleurs.
Peut-être un billet sur ce sujet un jour, mais il y a un temps pour tout.
Et aujourd'hui c'est le temps du cinéma, avec mes 3 films préférés de ce début d'année.
On commence avec "Vice" de Adam McKay .
L'histoire:
Fin connaisseur des arcanes de la politique américaine, Dick Cheney a réussi, sans faire de bruit, à se faire élire vice-président aux côtés de George W. Bush. Devenu l'homme le plus puissant du pays, il a largement contribué à imposer un nouvel ordre mondial dont on sent encore les conséquences aujourd'hui…
Bien sur c'est un très bon film, mais je ne serais pas aussi élogieux que de nombreux médias .
Parmi les découvertes intéressantes lors de ce film. Le rôle très important qu'a joué son épouse, Lynne. Il y a aussi l'utilisation du 11 septembre pour arriver à ses fins, ce qui peut interroger .
Mais "Vice" est un peu trop axé sur l'ascension de Cheney en passant un peu trop vite sur son rôle de vice-président. On peut reprocher aussi à cet oeuvre son manichéisme. Pas la moindre petite qualité chez cet homme si ce n'est sa relation avec sa fille lesbienne.
"Grâce à Dieu" de François Ozon .
L'histoire:
Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu’ils ont subi.
Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne.
Peu ce choses à dire si ce n'est qu'il s'agit d'un très grand film.
A voir absolument. De plus tous les acteurs sont excellents, y compris les seconds rôles.
"Green Book : Sur les routes du sud." de Peter Farrelly
L'histoire:
En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité.
Dans un pays où le mouvement des droits civiques commence à se faire entendre, les deux hommes vont être confrontés au pire de l’âme humaine, dont ils se guérissent grâce à leur générosité et leur humour. Ensemble, ils vont devoir dépasser leurs préjugés, oublier ce qu’ils considéraient comme des différences insurmontables, pour découvrir leur humanité commune.
A la fois drôle et très intelligent. Pas un chef-d'oeuvre, mais un très bon film.
Mon favori pour les Oscars. Il faut dire qu'il y a peu de très bons films en course cette année.
A se demander si les films en course pour les Césars 2019 n'étaient pas d'un niveau d'ensemble supérieur? Si l'on excepte le médiocre western de Jacques Audiard bien sur.
Mais quoi qu'il fasse, c'est un chef-d'oeuvre. Un grand mystère pour moi.
Terminons en musique.
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Trop longtemps que je suis passé ici.
Pour me faire pardonner, voici une nouvelle reprise de Pia Ashley.
A bientôt pour un billet sur "Green Book sur les routes du sud",
le meilleur film de ce début d'année.
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L'union du rock et du cinéma pour combattre la politique de Trump.
Dans leur nouveau morceau « Land of the Free », aux airs quelque peu gospel, le groupe originaire de Las Vegas évoque plusieurs maux de la société américaine qui sont exacerbés par la poplitique de Trump.. « Combien de filles, combien de fils devra-t-on mettre en terre ? » . Ou encore : « Si tu es de la mauvaise couleur, tu grandis en regardant derrière toi. » Dans ces paroles, ce sont les violences policières à l'encontre des Afro-Américains ou la libre circulation des armes à feu qui sont pointées du doigt.
C'est le réalisateur Spike Lee qui a été choisi pour mettre en images la chanson. Le clip a été tourné à la frontière entre le Mexique et les États-Unis.
Brandon Flowers, le chanteur du groupe, a déclaré: « Au début, je commençais à écrire la chanson puis je la mettais de côté en me disant que je n'étais pas le gars pour ça. (...) Mais ça continuait d'arriver et j'ai pensé : ça doit sortir. »
En bonus, pour ceux qui ont vu le film "A Star Is Born", avec Bradley Cooper & Lady Gaga, et la chanson Shallow .
En voici une reprise de Pia Ashley
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